Année de la musique tchèque : la symphonie « anglaise » d’Antonín Dvořák
En 2024, nous vous présentons chaque mois un chef-d’œuvre de la musique tchèque, de sa genèse aux secrets de son interprétation.
Le premier épisode de ce cycle, que vous pouvez suivre sur notre site Internet et sur les réseaux sociaux, est consacré à la Symphonie n° 8 d’Antonín Dvořák, éditée à Londres, ce qui lui vaut le surnom de « symphonie anglaise ».
Or les musicologues affirment qu'il s’agit là peut-être de la plus tchèque des symphonies de Dvořák, ainsi que de la plus jouée, après la Symphonie du Nouveau Monde.
Comme toute symphonie classique, la Symphonie n° 8 comporte elle aussi quatre mouvements. Le premier mouvement est dramatique, de forme sonate, le deuxième mouvement chantant et mélodieux, le troisième dansant, et le quatrième, enfin, virtuose et en quelque sorte graduel.
L’œuvre est emplie de chants d’oiseaux, de fanfares et de marches, tandis que le troisième mouvement adopte l’allure d’une valse. Mais Dvořák n’ayant laissé aucune indication, c’est à chacun d’entre nous qu’il appartient d’associer les images que cette musique évoque en lui, et ce même si tout porte à croire que la partition est inspirée par la nature, notamment par la campagne de Vysoká u Příbramě, en Bohême centrale, où le compositeur aimait se retirer pour travailler.
Nous vous laissons apprécier cette œuvre interprétée par l’Orchestre philharmonique tchèque sous la baguette de Václav Talich.
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