Moyen-Orient : selon le chef de la diplomatie tchèque, il convient de « réduire le risque d’une escalade »
Réagissant aux frappes américaines contre les positions de groupes pro iraniens dans l’est de la Syrie et l’ouest de l’Irak dans la nuit de vendredi à samedi, opération qui faisait suite à la mort de trois soldats américains, le 28 janvier, dans l’attaque d’une base militaire en Jordanie, le chef de la diplomatie tchèque a déclaré que la situation au Moyen-Orient était très tendue et estimé, lui aussi, qu’il convenait de prendre des mesures pour réduire le risque d’une escalade du conflit dans la région.
« Sur la base des informations dont nous disposons de la part des États-Unis, nous pouvons constater qu’il s’agit d'attaques menées contre des cibles depuis lesquelles des attaques contre les forces américaines dans la région ont été menées précédemment. Cela signifie que l’on peut considérer qu’il s'agit de représailles, ce qui devrait conduire à ce que de telles attaques ne se reproduisent pas », a déclaré aux journalistes tchèques Jan Lipavský à Bruxelles, où il participait à une réunion informelle des ministres des Affaires étrangères des Vingt-Sept.