Le chef de la diplomatie tchèque de nouveau à Kyiv pour soutenir les Ukrainiens et leurs dirigeants

Jan Lipavský s'est rendu ce vendredi à Kyiv

Le ministre tchèque des Affaires étrangères, Jan Lipavský, s'est rendu ce vendredi à Kyiv, où il a entamé sa quatrième visite en Ukraine depuis le début de l'invasion russe de grande envergure il y a déjà près de trois ans.

Le chef de la diplomatie tchèque a commencé cette visite avec un aperçu des activités de déminage de l’ONG Halo Trust en périphérie de la capitale ukrainienne, à proximité de la tristement célèbre localité de Boutcha, avant de se rendre dans le plus grand hôpital pédiatrique de Kyiv, Okhmatdyt, endommagé cet été par des bombardements russes.

Jan Lipavský : « C'est un triste rappel de la raison pour laquelle il est essentiel de ne pas permettre à Poutine de faire ça et qu’il faut continuer à soutenir l'Ukraine, y compris sur le plan militaire, afin qu'un missile comme celui-ci ne soit jamais lancé, ou que les Ukrainiens soient capables de l'abattre. Et nous ferons tout pour que cela ne puisse jamais nous concerner directement. »

Jan Lipavský a commencé la visite avec un aperçu des activités de déminage de l’ONG Halo Trust en périphérie de Kyiv | Photo: Adam Blažej,  ČTK

Interrogé sur les derniers développements de cette guerre, avec le tir pour la première fois d’un missile intercontinental sur la ville de Dnipro par l’armée russe, désormais épaulée sur le terrain par des soldats nord-coréens, Jan Lipavský estime que les menaces valent pour le continent européen dans son ensemble :

Le tir d’un missile intercontinental sur la ville de Dnipro | Photo: Mykola Myakshykov,  Ukrinform/ABACA/Profimedia

« Il n’y a aucune raison qu’un tel missile soit utilisé contre l’Ukraine. Je le vois comme une détérioration de la situation à des fins propagandistes. Par ailleurs, quand nous voyons les défilés militaires organisés chaque année par Kim Jong Un, cela peut nous sembler un peu exotique ou du théâtre bizarre, mais lorsque nous avons ces soldats nord-coréens à 1000 km de la frontière tchèque, alors je pense qu’il y a vraiment de quoi être inquiet. »

Le ministre tchèque devait rencontre plus tard ce vendredi notamment son homologue ukrainien, Andriy Sybiha. Un peu plus de 1000 jours depuis le 24 février 2022, Prague maintient sans relâche son soutien à l’Ukraine. Le Premier ministre tchèque Petr Fiala avait été le premier dirigeant occidental – avec ses homologues slovène et polonais - à se rendre à Kyiv après le début de cette invasion russe.

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