Malgré beaucoup d’emplois sous-qualifiés, l’intégration économique réussie des réfugiés ukrainiens en Tchéquie

Un peu plus de deux ans après le début de la guerre, plus de deux tiers des réfugiés ukrainiens économiquement actifs possèdent un emploi en République tchèque. Tel est le principal enseignement qui ressort des résultats d’une enquête publiés, ce lundi, par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).

L’organisation intergouvernementale, qui regroupe 175 pays, a mené l’enquête à l’aide de questionnaires auprès d’un peu plus de 5 000 réfugiés tout au long de l’année dernière. Selon les réponses obtenues, sans surprise, la majorité des personnes qui ont fui leur pays d’origine suite à l’agression russe pour se rendre en République tchèque sont des femmes. Malgré un niveau d’éducation souvent élevé, elles occupent souvent dans leur pays d’adoption des emplois inférieurs à leurs qualifications antérieures.

Selon les dernières données du ministère de l’Intérieur, la République tchèque compte 339 000 réfugiés ukrainiens bénéficiant d’un visa de protection temporaire, ce qui leur permet d’accéder à l'assurance maladie publique, à l'éducation et au marché du travail. Parmi eux, 77 % sont des économiquement actifs, selon l’enquête de l’OIM, c’est-à-dire qu’ils possèdent un emploi ou en recherchent un activement. Parmi eux, 69 % ont un emploi.