Slovaquie : selon le ministère de l’Intérieur, Andrej Babiš n’a pas collaboré avec la police secrète communiste
Le ministère slovaque de l’Intérieur a reconnu, ce lundi, que l’ancien Premier ministre tchèque et président du mouvement populiste ANO Andrej Babiš avait été « enregistré à tort » sur une liste d’anciens collaborateurs de la StB, la police secrète communiste.
Le ministère et M. Babiš sont parvenus à un accord dans le cadre d’un litige sur la protection de la personnalité concernant l’enregistrement non autorisé dans les archives de la StB, accord qui a été approuvé par le tribunal, a déclaré le ministère à l’agence de presse tchèque (ČTK). « Je n’ai jamais douté que je gagnerais ce procès » a réagi l’homme politique tchèque d’origine slovaque. Le dossier a été examiné pendant près de douze ans par la justice de son pays natal.
Selon l’Institut slovaque de la mémoire, Andrej Babiš serait d’abord devenu un informateur en 1980 sous le nom de code de « Bureš », puis deux ans plus tard, un réel collaborateur. L’ancien Premier ministre tchèque a toujours nié avoir collaboré activement avec la police secrète communiste, affirmant que la StB avait obtenu de telles informations à son insu. Il a enfin porté son affaire devant le ministère slovaque de l’Intérieur.