Adoption de l’euro : le gouvernement pas d’accord sur le besoin d’un coordinateur national
Le gouvernement n’est pas parvenu à s’entendre, mercredi, sur la nécessité de nommer un coordinateur national pour l’euro. Le mouvement libéral STAN (Maires et Indépendants), une des quatre formations de la coalition, a demandé la création de ce poste. L’annonce de cet échec confirme que la question de l’adoption de la monnaie européenne continue de diviser les différents partis du cabinet, et plus généralement la scène politique tchèque.
Cette année encore, pourtant, le président de la République, Petr Pavel, a appelé à plusieurs reprises le gouvernement à fixer un calendrier pour l’adoption de l’euro, estimant notamment que ses avantages étaient évidents pour la Tchéquie compte tenu de son économie orientée vers les exportations, très majoritairement sur le marché européen, ou encore pour les très nombreux Tchèques voyageant régulièrement à l’étranger. Par ailleurs, la Tchéquie remplit cette année de nouveau la plupart des conditions d’adhésion à la zone euro.
Le parti conservateur ODS, dont le Premier ministre Petr Fiala est le leader, est toutefois opposé à son adoption et a déjà fait savoir que la décision de fixer un calendrier allant dans ce sens serait de la responsabilité du prochain gouvernement.