Environnement - Voitures électriques : la Tchéquie et l’Italie demandent à l’UE d’alléger les sanctions prévues

La Tchéquie et l’Italie, avec le soutien d’autres pays, demandent à l’Union européenne d’alléger les lourdes sanctions qui seront appliquées à partir de l’année prochaine aux constructeurs automobiles qui ne vendent pas une part suffisante de voitures électriques. Selon l’agence de presse tchèque ČTK, tel est l’objectif du document informel qui doit être présenté par Prague et Rome lors de la réunion des ministres de l’Industrie des Vingt-Sept qui se tient à Bruxelles, ce jeudi.

À compter de 2025, des règles plus strictes en matière d'émissions de CO2 entreront en vigueur dans l’UE. « La compétitivité de l’industrie automobile européenne doit rester au cœur de la politique de l’UE », peut-on lire dans ce document qui a également été soutenu par l’Autriche, la Bulgarie, la Pologne, la Roumanie et la Slovaquie.

Avant de convenir d’une position commune avec l’Italie, la Tchéquie, qui est à l’origine de cette initiative, avait envoyé sa proposition aux différents pays membres en octobre. Récemment, le ministre des Transports, Martin Kupka, a déclaré que même l’Allemagne ne voyait pas d’inconvénients à ce que ces sanctions soient levées pour l’année prochaine.

Par ailleurs, la Tchéquie, qui plus généralement appelle à une révision des objectifs européens en matière d’émissions de gaz à effet de serre, souhaite également parvenir à un report de l’interdiction de la vente de voitures équipées d’un moteur thermique, dont l’entrée en vigueur est prévue à compter de 2035.