Famille tchèque contemporaine : les jeunes qui ne veulent pas d’enfants sont de plus en plus nombreux
La part des jeunes qui ont l’intention d’avoir un enfant au cours des trois prochaines années ou à l’avenir est en baisse en Tchéquie. La planification familiale à long terme est également en train d’évoluer et cette baisse est d’autant plus prononcée chez les personnes dont la situation économique est « moins bonne ». Tels sont quelques-uns des principaux enseignements qui ressortent d’une étude intitulée « La famille tchèque contemporaine » (« Současná česká rodina ») et menée par des chercheurs de l’Université Masaryk et de l’Université Charles.
Alors que, selon les données de l'Office statistique tchèque, l’indice synthétique de fécondité est passé de 1,83 à 1,45 enfant par femme entre 2021 et 2023, les données de l’étude en question montrent que les projets de devenir parents à l’avenir tendent à baisser chez les jeunes, concrètement les personnes âgées de 18 à 39 ans.
Concrètement, tandis qu’en 2020, 42 % des quelque 6 000 personnes interrogées avaient déclaré avoir l’intention d’avoir un enfant au cours des trois prochaines années, cette part n’était plus que de 30 % en 2022. Cette intention de devenir parents a diminué de manière significative chez les personnes économiquement défavorisées, qui possèdent un faible niveau d’éducation, de faibles revenus (ménages dont le revenu mensuel est inférieur à 800 euros par personne) et un logement ne comportant pas plus de deux pièces.