Nos auditeurs se souviennent…
Gardez-vous un souvenir de la chute du régime communiste dans l’ancienne Tchécoslovaquie communiste, survenue quelques jours après celle du Mur de Berlin ? Nous avons posé la question à deux de nos fidèles auditeurs.
Philipe Marsan:
«Je suivais les informations un peu en pointillé, parce que l’automne 1989 est une période où j’ai eu des ennuis personnels, je me suis retrouvé seul. J’avais déménagé et je n’avais pas de télévision, donc c’est un peu par la radio que j’ai écouté ce qui se passait, c’est donc ainsi que j’ai été informé. Et quand j’allais chez les personnes, je regardais la télévision et j’ai vu les images de ce qui se passait, notamment la chute du Mur de Berlin et surtout ce qui s’est passé en Tchécoslovaquie. Puisque je suis très attaché à ce pays».Depuis quand?
«C’est une longue histoire. D’abord, je m’intéresse beaucoup à l’histoire de France et notamment à l’histoire contemporaine. Donc à ce qui s’est passé après le Traité de Versailles en 1919, c’est-à-dire la première République tchécoslovaque et, ensuite, les accords de Munich et, aussi, ce qui s’est passé pendant la guerre».
Hervé Brien:
«En ce qui concerne l’an 1989, j’ai des souvenirs, mais pas forcément de la Tchécoslovaquie. Effectivement, j’ai eu des informations, mais à l’époque, où je m’intéressais surtout au radioamateurisme, j’ai essayé d’avoir par les radios de l’Est les informations nécessaires. Mais je n’ai pas un très très grand souvenir de cette époque, de cet événement.»
Mais vous avez appris à un moment donné qu’il se passait quelque chose à l’Est, à Berlin, à Prague et ailleurs…
«La Chute du Mur de Berlin est un événement qui a été effectivement très médiatisé. Prague, il me semblait, est passée un peu à côté. Ces événements ont été un peu occultés par la chute du Mur.»
«Je ne connaissais pas à l’époque la Tchécoslovaquie, à part les indicatifs radioamateurs. Je ne connaissais les pays de l’Est que par les clubs radioamateurs. Plus tard, j’ai un peu laissé tomber le radioamateurisme pour me tourner depuis quelques années sur les radios internationales. Et tout cet intérêt s’est concrétisé par mes deux séjours à Prague».