Nouvelles cartes QSL et diffusion en DRM
Une nouvelle série de huit cartes QSL a été éditée par Radio Prague pour l’année prochaine. Ces cartes, rappelons-le, permettent aux radios, aujourd’hui essentiellement internationales, de confirmer à leurs auditeurs la bonne réception de leurs rapports d’écoute...
Cette année, la série de cartes QSL de Radio Prague était consacrée à quelques-uns des plus châteaux que compte la République tchèque. En 2012, il ne sera plus question de monuments historiques, toutefois il sera toujours question d’histoire, puisque la série présentera huit grands peintres tchèques. Concrètement, dans un ordre chronologique, il s’agira du peintre baroque et graveur Václav Hollar, dont l’œuvre remonte au XVIIe siècle, de Mikoláš Aleš, d’Antonín Slavíček, d’Alfons Mucha, de František Kupka, de Josef Čapek, frère du célèbre écrivain Karel Čapek, de Toyen et enfin de Jiří Anderle, né en 1936 et qui est le seul des huit peintres cités encore vivant aujourd’hui. Vous pourrez donc recevoir ces cartes à partir du 1er janvier prochain. Et pour cela, c’est donc très simple : il suffit d’écouter Radio Prague et de nous écrire.
Nous écouter et nous écrire, c’est précisément ce qu’a fait M. Paul Jamet, qui nous a envoyé ce très intéressant message :
« Ne vous sentez pas oubliés ! Je vous écoute toujours via Internet puisque c'est la seule solution retenue pour rester en contact avec vous, avec la République Tchèque, son histoire, sa riche vie culturelle et son actualité du jour. Il fallait s'y attendre ; l'arrêt des émissions en ondes courtes s'est traduit par une baisse de l'audience. Il n'est pas naturel de se connecter à Internet pour écouter la radio sauf si vous êtes au bout du monde et que c'est le seul moyen d'accéder au programme désiré.
Je milite autant que je le peux à mon niveau pour le DRM (Digital Radio Mondiale) ; je privilégie clairement l'écoute des stations ayant le courage d'émettre en DRM ! L'avenir de la radio passe forcément par le numérique et pas forcément seulement par Internet. Ecouter la radio en numérique avec un récepteur à piles, opérationnel en quelques secondes, reste la seule voie possible pour des continents entiers. La Russie a choisi le DRM, l'Inde aussi. Si le prix des récepteurs baisse grâce à une production de masse, le DRM s’imposera ailleurs, en Afrique par exemple et peut être plus rapidement qu'Internet.
Je ne comprends pas pourquoi les radios internationales ne se regrouperaient pas, par exemple en Europe, sur deux ou trois fréquences DRM pour diffuser leurs émissions à longueur de journée à l'image de ce qui se fait sur WRN (World Radio Network). Telle est ma proposition ! Elle n'a, somme toute, rien de très original. Avec le multiplexage utilisé par la Voix de la Russie, deux programmes sont disponibles sur une même fréquence. Le coût de diffusion est alors réduit au maximum. Croyez-moi, les quatre heures de la BBC World Service tous les matins en stéréo sur toute l'Europe sont très appréciables au même titre que celles de la Radio Exterior de Espana (mais mon espagnol n'est pas à la hauteur !). Avec seulement 100 Kw ces stations obtiennent de très bons résultats. Voilà. Au plaisir de vous écouter de nouveau sur les ondes (sans passer par les Etats-Unis !!!). Amicalement votre. »
Pour répondre, donc, à la question de M. Paul Jamet de savoir pourquoi radio Prague ne diffuse pas en DRM, qui est, rappelons-le, une norme de radiodiffusion numérique pour les ondes courtes, moyennes et longues, la raison est très simple et, bien entendu, d’abord d’ordre financier. Radio Prague a supprimé la diffusion sur ondes courtes à la fin du mois de janvier dernier suite à une importante réduction de son budget. Or, la diffusion en DRM, si elle possède indéniablement de nombreux avantages, a un coût que Radio Prague, dans sa situation actuelle, ne peut malheureusement pas se permettre. Néanmoins, sachez quand même que depuis le 12 novembre et jusqu’à la fin du mois de janvier prochain, les émissions en anglais de Radio Prague sont diffusées quotidiennement depuis les émetteurs DRM se trouvant en Bulgarie, et ce dans le cadre d’un projet-test appelé « DRM MIX ». La réception est destinée à l’Europe, et pour les anglophones parmi vous que cela intéresserait, sachez encore que cette demi-heure en anglais est diffusée à 18 heures temps universel (UTC) sur la fréquence 7590 kHz.
Et puis on se quitte avec un de nos auditeurs ivoiriens, M. Philippe Obre, qui nous a envoyé jeudi un rapport d’écoute suivi du message suivant :
« Le pourcentage d’enfants nés prématurément est en augmentation ces dix dernières années dans votre pays. Mais les motifs sont assez multiples, entre autres l'âge avancé des mères. Je pense que cela est dû à l'évolution. Maintenant on va à l'école plus longtemps, et les gens sont trop obnubilés par leur bien-être. Ainsi donc, un peu partout dans le monde, ce phénomène d’enfants prématurés est en croissance. Mais dans votre cas tout de même les services de néonatalogie sont bien équipe…
Quant à votre succès en foot, avec la qualification de la République tchèque pour l’Euro 2012, annoncée bruyamment comme je viens de l'écouter, je me réjouis avec vous car dans ce genre de choses, cela fait plaisir d'être dans le lot.
J'avoue être très heureux de vous écouter ce matin du 17 novembre, jour commémoratif pour les Tchèques. Le fait que vous soyez silencieux désormais sur les ondes courtes me donne assez de douleur, tellement j'étais habitué à vous écouter et cela depuis un certain temps déjà... »
On le constate, avec Mrs. Paul Jamet comme Philippe Obre, que vous soyez de France, d’Afrique ou d’ailleurs, vous êtes encore nombreux à regretter la disparition des ondes courtes. Cela n’empêche pas un grand nombre d’entre vous de rester fidèles à Radio Prague… Et nous vous en remercions vivement !