Nouvelles Mercredi, 07. OCTOBRE, 1998
Visite de Milos Zeman au siège de l'OTAN
Le Premier ministre tchèque, Milos Zeman, se rend mercredi au siège de l'OTAN, à Bruxelles, pour rencontrer le secrétaire général de l'Alliance, Javier Solana. Le ministre des Affaires étrangères, Jan Kavan, qui l'accompagne, n'a pas pu, pour l'instant, préciser, si les chefs de diplomatie de la République tchèque, de la Hongrie et de la Pologne seront invités à la réunion de jeudi des ministres des Affaires étrangères des pays membres de l'OTAN, consacrée à la crise au Kosovo et à une éventuelle intervention militaire dans ce pays.
La République tchèque répondra à l'appel de l'OTAN
La République tchèque est prête à réagir à l'éventuel appel de l'OTAN de participer à l'intervention militaire au Kosovo par l'envoi d'un bataillon médical: une information du vice-Premier ministre, Egon Lansky. En rappelant que ce bataillon avait fait ses preuves lors des opérations de paix dans l'ex-Yougoslavie, Lansky a souligné que c'est le Président, Vaclav Havel, qui a proposé cette aide aux forces de l'OTAN lors de sa récente visite aux Etats-Unis.
La majorité des partis politiques tchèques appuient l'intervention au Kosovo
Tous les partis politiques tchèques représentés au Parlement, à l'exception des communistes, considèrent l'intervention militaire au Kosovo comme inévitable. En cas d'échec du réglement pacifique de la situation, l'emploi de la force est dans l'intérêt de la protection des personnes civiles, juge le chef de la commission des Affaires étrangères, Lubomir Zaoralek.
Sondage sur les émissions vers l'Irak et l'Iran
D'après 57,6 % des Tchèques interrogés par l'agence Sofres-Factum, les craintes des attaques terroristes directement liées à la diffusion d'émissions vers l'Iran et l'Irak à partir du territoire tchèque sont fondées. Pourtant, la moitié des personnes interrogées par cette même agence se sont prononcées pour le commencement, par Europe libre, de ces émissions, mais d'un endroit secret.
Le ministre tchèque de l'Education à Paris
Dans son intervention devant la conférence organisée par l'UNESCO, à Paris, le ministre tchèque de l'Education, Eduard Zeman, a évoqué les amendements intervenus dans l'organisation, la conception et les programmes de l'enseignement supérieur en République tchèque, depuis 1989. Il a aussi cité les mérites du programme PHARE et, avant tout, le projet TEMPUS qui a contribué, selon le ministre, au développement des contacts avec les universités occidentales.
Prise de mesures à l'encontre des réfugiés
Le président de la police tchèque, Jiri Kolar, a pris des mesures très précises à l'encontre des étrangers vivant dans les camps des réfugiés en République tchèque et qui essayeraient de passer en Allemagne ou en Autriche. Selon ses propres termes, 95% des demandeurs d'asile pour des raisons politiques ne désirent pas rester en République tchèque. "Dorénavant", a-t-il dit, "nous allons transporter les étrangers par autobus jusqu'aux camps des réfugiés et là, nous allons en permanence nous assurer de leur volonté d'y rester, autrement nous les rendrons en Slovaquie".
Sondage sur les secrets de la vie privée
Un autre sondage de l'agence Sofres-Factum révèle que les trois quarts des citoyens tchèques pensent que les secrets de leur vie privée continuent d'être violés et les deux-tiers estiment que la protection de ces secrets est une question très sérieuse. Le public estime que les données sur les biens et les finances, aussi bien que sur la santé, ne devraient, en aucun cas, être rendues publiques. En revanche, la moitié des personnes interrogées estiment qu'il faut assurer l'accès libre aux informations sur le domicile des citoyens.