Ouverture du procès d’une institutrice qui avait défendu en classe l’agression russe contre l’Ukraine

Le tribunal de Prague 6 entame aujourd’hui l’examen du cas d’une enseignante qui a défendu l’agression de la Russie en Ukraine pendant ses cours. Elle risque de six mois à trois ans de prison pour négationnisme. L’école élémentaire de la rue Na Dlouhém lánu a licencié l’enseignante tchèque après l’incident.

Selon l’acte d’accusation, la femme a tenté de justifier des crimes de guerre pendant un cours de composition en huitième classe (équivalent de la quatrième en France). Elle avait également déclaré que rien de particulier ne se passait à Kyiv. Lorsque ses élèves avaient fait valoir qu’ils avaient vu la ville en flammes dans les journaux télévisés tchèques, elle leur avait répondu que la télévision publique était partiale

Dans les médias, la femme avait expliqué plus tard qu’en discutant avec les enfants, elle s’était rendu compte qu’ils n’avaient que des informations sommaires et qu’elle voulait qu’ils en sachent plus. Elle a insisté sur le fait qu’elle leur avait présenté des faits vérifiés.

Auteur: Anna Kubišta