Parlement européen : le député Miroslav Ouzky élu vice-président

Miroslav Ouzky, photo: CTK

A l'occasion de sa première session, mardi, à Strasbourg, le nouveau Parlement de l'Union européenne élargie s'est doté d'un président, le socialiste espagnol Josef Borrell, et de 14 vice-présidents. Parmi ceux-ci se trouve Miroslav Ouzky, l'un des 14 députés tchèques siégant à l'assemblée. Un poste prestigieux pour ce membre de l'ombre du Parti civique-démocrate, ODS, dont il pourra désormais porter bien haut l'étendard eurosceptique.

Miroslav Ouzky,  photo: CTK
Présenté par le Parti populaire européen, groupe le plus important au sein du Parlement européen, Miroslav Ouzky a été élu tout d'abord après un premier vote par acclamation, puis en obtenant 189 des 667 suffrages exprimés lors du scrutin pour déterminer l'ordre de préséance. En plus d'être membres du bureau du Parlement, les vice-présidents conduisent, en effet, en alternance les séances plénières et remplacent le président lors de différentes activités. Avec deux autres Polonais, Miroslav Ouzky sera le seul parmi les 14 vice-présidents à représenter un des dix pays ayant intégré le 1er mai dernier l'UE.

A 45 ans, ce médecin de formation, député au Parlement tchèque de 1998 à 2004 où il était spécialisé dans les domaines de la politique sociale et de la santé, voit donc son parcours et sa carrière prendre une toute autre dimension. Et si, en tant qu'eurosceptique modéré, il ne s'identifie pas entièrement avec les priorités du nouveau président du Parlement, notament en ce qui concerne la ratification de la Constitution européenne, Miroslav Ouzky a cependant qualifié son élection comme un « message agréable en direction des électeurs en République tchèque ». Il voit même plus loin en estimant que ce pourrait être « un premier pas pour qu'il y ait une participation plus importante lors des prochaines élections européennes ».

 Parlement européen,  photo: CTK
Enfin, Miroslav Ouzky, qui aimerait continuer à se consacrer à la santé mais aussi à l'environnement, a déjà défini quelques-unes des tâches prioritaires qui seront les siennes à Bruxelles et Strasbourg : simplifier la législation européenne, rendre plus transparent le système de financement, plus visible le travail des députés, rapprocher les institutions communautaires des électeurs, intensifier le contact des députés avec ces derniers, ou encore ouvrir le débat sur un siège unique du Parlement européen.