Peine de mort : une majorité de Tchèques n’est pas favorable à son rétablissement
Pour la première fois en République tchèque, les opposants à la peine de mort sont plus nombreux que ses partisans. Selon un sondage mené au printemps par le Centre de recherche sur l’opinion publique (CVVM), 42 % des personnes interrogées sont d’accord pour dire que la peine suprême devrait être rétablie dans le pays, tandis que 51 % sont opposées à cette idée.
Le nombre d’opposants est ainsi presque quatre fois plus élevé qu’en 1992, année depuis laquelle le CVVM réalise cette enquête.
La peine de mort a été abolie en Tchécoslovaquie en 1990, après la chute du régime communiste. Au cours des trois dernières décennies, c’est en 1992 et 1994 que le plus grand nombre de Tchèques s’y sont déclarés favorables : à l’époque, près des trois quarts d’entre eux étaient d’accord avec son rétablissement. Depuis 2011, la part des opposants augmente toutefois régulièrement.