Plus de 50% des Tchèques prêts à déménager pour un emploi

Photo illustrative: skeeze / Pixabay, CC0

Plus de 50% des Tchèques se disent prêts à déménager pour un emploi. Selon une récente étude menée par l'agence de recrutement Randstadt, 52% des Tchèques seraient même prêts à envisager de s'expatrier avec l'objectif d'un meilleur avancement de carrière et d'un meilleur équilibre entre vie personnelle et travail. Toutefois, ce taux reste bien en deçà des pays voisins.

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Selon cette étude, 43% des Tchèques seraient favorables à un déménagement si le travail obtenu signifiait une hausse importante de salaire, tandis que 35% changerait de lieu d'habitation s'ils obtenaient un travail qui fasse davantage sens.

L'Allemagne, l'Autriche et la Slovaquie : tels sont les trois premiers pays envisagés par les Tchèques pour s'expatrier, soit trois pays limitrophes. Au niveau mondial, les personnes interrogées préféreraient les Etats-Unis (28%), puis l'Allemagne (25%) et l'Australie (22%).

La plupart des personnes ayant participé à cette étude reconnaissent préférer déménager dans un pays peu éloigné de leur région d'origine, ou dans un pays dont ils comprennent la langue, comme la Slovaquie.

61% des Tchèques seraient prêts à faire la navette, en transports, pour le travail, mais s'ils devaient choisir, la plupart préféreraient un emploi accessible à pied depuis chez eux.

Le temps perdu en déplacement est une des cinq raisons principales mentionnées par les personnes souhaitant changer d'emploi. « Les raisons motivant les intéressés à faire la navette ou à déménager doivent donc être vraiment fortes, comme par exemple une hausse du salaire de 10%, » a ainsi expliqué le directeur général de Randstadt, Jacek Kowalak, à l'agence de presse tchèque ČTK.

La République tchèque fait actuellement face à une pénurie de main d'oeuvre et s'efforce d'attirer des travailleurs étrangers. Mais lorsqu'il est question de travailler avec des collègues de différentes cultures ou pays, les Tchèques s'avèrent plus réservés que leurs voisins : « Dans certaines régions, les travailleurs étrangers représentent une importante partie de la main d'oeuvre. Néanmoins, les Tchèques ont une attitude réservée vis-à-vis d'eux, » relève Jacek Kowalak.

L'étude a été menée dans 34 pays du monde, auprès d'au moins 400 personnes dans chaque pays.