Plzeň : Bonjour la culture française !
La 22e édition du festival de la culture française « Bonjour Plzeň ! » organisée par l’Alliance française de Plzeň a débuté mercredi et se poursuivra jusqu’au 13 novembre. La vie culturelle de la capitale de Bohême de l’Ouest sera rythmée par diverses manifestations, la plupart tournant cette année autour de la gastronomie, mais pas seulement. Des projections de films français, des représentations de théâtre ou de groupes de musique, des expositions ainsi que des performances de cirque seront au rendez-vous. Directrice du festival, Amandine Salmon nous dévoile plus en détail ce programme.
Egalement figurent à votre programme trois concerts, quels sont les groupes, les chanteurs présentés ?
« On aura un groupe de jazz, Bey.Ler.Bey Trio. Ils se produiront le 4 novembre dans un bar à tapas qui s’appelle Amor Vino. On invite tous les amateurs de jazz à venir les écouter et également les rencontrer parce que ces trois jazzmen sont friands de partager leur passion pour le jazz et aimeraient rencontrer le public. On a également un concert le 6 novembre, le groupe Voilà qui vient de Prague. Ils sont Tchèques mais francophones, et en tout cas, francophiles. Ils sont déjà venus à Plzeň et c’était un grand succès. Et pour terminer un autre concert, encore une fois un groupe de Prague, un groupe franco-tchèque, Palindromes. Ils se produiront le 27 octobre à Anděl bar. »Est-ce compliqué pour vous d’organiser un tel évènement ?
« On est assez rodés parce que c’est la 22ème édition, mais cela dit notre équipe est assez petite, on est un et demi (rires), un temps plein et un temps partiel, pour organiser ce festival qui dure trois semaines avec des évènements presque tous les soirs. On a la chance d’avoir une bonne équipe de bénévoles, on a une dizaine de bénévoles qui viennent nous aider, tous très motivés, donc j’aimerais les remercier ! »
Quel est l’intérêt en général des gens à Plzeň pour ce que vous leur proposez ?
« Je pense que les Tchèques sont vraiment très contents de rencontrer et d’être proches du public. C’est pourquoi on n’organise pas forcément des gros concerts. D’une part parce qu’on ne peut pas se le permettre financièrement, ce n’est pas non plus Prague, c’est une ville de province. Le fait d’avoir des petits groupes qui se produisent dans des petits espaces permet aux Pilsenois et aux Tchèques de rester, de parler et de rester en contact avec les artistes et c’est ça qui leur plait. Même chose pour les évènements organisés à l’Alliance française, les vernissages, dans la mesure du possible on essaie de faire venir l’artiste, les Tchèques sont toujours très contents de venir lui parler. Je pense que c’est aussi l’amour du français, même si les gens ne parlent pas cette langue, ils sont toujours contents de l’entendre. C’est un des seuls moments dans l’année, excepté pour ceux qui viennent régulièrement à l’Alliance française, où ils peuvent entendre et vivre le français. »