Présidence du Conseil de l’UE : La Tchéquie passe le relais à la Suède
Ce samedi s’achève la présidence tchèque du Conseil de l’Union européenne. A partir du 1er janvier, la Suède sera à la tête du Conseil pendant les six prochains mois. La présidence a été fortement affectée par l’invasion russe de l’Ukraine en février dernier et par les prix élevés de l’énergie.
Ces deux points figuraient parmi les cinq grandes priorités politiques de la République tchèque, de même que le renforcement des capacités de défense européennes, la sécurité du cyberespace et la résilience de l’économie et des institutions démocratiques européennes.
« Nous nous sommes mis d’accord sur des achats communs de gaz, sur la solidarité entre les Etats membres et même sur le plafonnement des prix du gaz », a constaté avec satisfaction le Premier ministre tchèque Petr Fiala dans une interview pour l’agence de presse ČTK.
Pendant la présidence tchèque, l’UE a adopté à l’unanimité trois nouveaux trains de sanctions contre la Russie et a finalement approuvé une aide financière de 18 milliards d'euros (435 milliards de couronnes) pour l’Ukraine l'année prochaine, qui était initialement bloquée par la Hongrie.
Les représentants tchèques se sont également mis d’accord avec les députés européens sur la limitation de la vente de nouvelles voitures équipées de moteurs à combustion conventionnels à partir de 2035 ou sur la réforme du marché d’échange de quotas d'émission.
Selon le gouvernement, la présidence tchèque a également réussi à débloquer l’ouverture des négociations d’adhésion à l’UE avec l’Albanie et la Macédoine du Nord, la Bosnie-Herzégovine ayant obtenu le statut de candidat. Un consensus a été trouvé sur l’adhésion de la Croatie à l’espace Schengen dès le début de 2023, tandis que la Bulgarie et la Roumanie ont échoué en raison du veto de l’Autriche et des Pays-Bas.