Proche-Orient : la Tchéquie a bloqué une déclaration commune de l’UE en faveur d’un cessez-le-feu

Par ailleurs, toujours mardi, la Tchéquie a bloqué une déclaration commune de l’Union européenne qui appelait à « un cessez-le-feu immédiat » entre Israël et le Hezbollah et condamnait le nombre de civils tués au Liban. Cette position de Prague, fervent allié de longue date de l’État hébreu, a ainsi empêché les Vingt-sept de publier une réponse unifiée aux derniers développements et contraint Josep Borell, Haut représentant de l’Union pour les affaires étrangères, à publier le communiqué de son propre chef.

À la Télévision tchèque, le chef de la diplomatie tchèque, Jan Lipavský, a expliqué ce refus de signer en ces termes : « Le problème est que cette déclaration contenait des affirmations unilatérales envers Israël qui limitaient son droit à se défendre. La première phrase qui pose problème est que toute opération militaire aggraverait la situation. Une opération contre des terroristes est justifiée dans certaines circonstances. »

« Le 7 octobre dernier, il y a eu une attaque du Hamas, l’Iran soutient militairement le Hezbollah, les rebelles houthistes, et désormais attaque Israël lui-même. Il est important de dire qu’Israël a le droit de se défendre », a également déclaré le ministre.