Questionnaire de Proust : Kateřina Geislerová

Kateřina Geislerová, photo: Aspen.pr

Deuxième épisode aujourd’hui de notre mini-série de l’été, où nous vous proposons un petit questionnaire de Proust. Plusieurs personnalités tchèques que nous apprécions à Radio Prague et que nous avons déjà interrogées par le passé, se sont prêtées à ce petit jeu des questions-réponses. Aujourd’hui, la styliste tchèque installée à Paris, Kateřina Geislerová. Kateřina Geislerová, cheveux longs et taille de guêpe, a l’allure des mannequins qui présentent ses jolis modèles. Radio Prague l’a rencontrée par un matin pluvieux de printemps, alors qu’elle était venue à Prague présenter sa nouvelle collection. Dans son appartement du centre-ville, elles ont discuté autour d’une tasse de café turc tel qu’elle l’aime – chose quelque peu surprenante pour une Tchèque qui vit depuis vingt ans en France. Kateřina Geislerová a commencé à répondre au Questionnaire de Proust en évoquant la qualité qu’elle préfère chez un homme…

Kateřina Geislerová,  photo: Aspen.pr
Quel est votre principale qualité chez un homme?

« Une qualité rare, la sincérité. »

Quel est votre principal défaut ?

« La fainéantise. »

Quelle est votre occupation préférée ?

« Les promenades à vélo. »

Quel serait votre rêve ?

« Une petite maison au bord d’un lac à la montagne. »

Que voudriez-vous être ?

« Telle que je suis. »

Dans quel pays aimeriez-vous vivre ?

« Il n’existe pas. »

Quel serait votre plus grand malheur ?

« Le malheur de ma famille. »

Quelle est votre couleur préférée ?

« Le rouge vif. »

Kateřina Geislerová,  photo: Aspen.pr
Y en a-t-il plusieurs ?

« Non, instinctivement, je réponds le rouge vif. »

Quelle est votre fleur préférée ?

« La rose. »

Quels sont vos peintres favoris ?

« Francis Bacon, Pierre Soulages. »

Quel don de la nature voudriez-vous avoir ?

« Voler. »

Quel est votre état d’esprit actuel ?

« Assez gai malgré le temps pluvieux. »

Quelle est votre devise ?

« Si déjà on est, on doit faire en sorte de devenir quelque chose. Et quand on fait en sorte de le devenir, et qu'on le devient, on doit être ce qu'on est et non pas ce qu'on n'est pas, comme c'est souvent le cas. (citation du comédien tchèque Jan Werich). »