Raduza et ses chansons crues et sensibles
Elle a trente ans, les cheveux courts, un sourire gamin, de grands yeux rêveurs et un pseudonyme poétique : Raduza. Cette fille à la voix fougueuse, chanteuse de rue depuis ses 15 ans, a raflé, samedi dernier, trois "Anges", prix de l'Académie de la musique populaire. Elle a été couronnée meilleure chanteuse tchèque, détrônant ainsi Lucie Bila, meilleure interprète de musique folk et country et enfin découverte de l'année 2003.
Elle a trente ans, les cheveux courts, un sourire gamin, de grands yeux rêveurs et un pseudonyme poétique : Raduza. Cette fille à la voix fougueuse, chanteuse de rue depuis ses 15 ans, a raflé, samedi dernier, trois "Anges", prix de l'Académie de la musique populaire. Elle a été couronnée meilleure chanteuse tchèque, détrônant ainsi Lucie Bila, meilleure interprète de musique folk et country et enfin découverte de l'année 2003. Que sait-on de Raduza, cette vedette malgré elle qui a horreur du strass et des paillettes et se tient à l'écart des médias ? Qu'elle avait sillonné, avec sa guitare et son accordéon, toute l'Europe, avant de se lancer dans les études de composition et de chant au Conservatoire de Prague et de percer, en 2001, avec son premier CD. Qu'elle reste très attachée à celle qui l'a découverte, Zuzana Navarova, grande personnalité de la musique tchèque. Inspirées du blues, du folk, de la musique de cabaret, les chansons de Raduza dégagent des odeurs de cigarettes, du rhum, du café turc, du cirque, des recoins et des bistros de Prague. On les connaît tous, ces rendez-vous manqués, amours fugitifs, soirées solitaires et dimanches qui traînent...
