Rentrée universitaire 2003 : peu d'argent mais beaucoup d'enthousiasme

Petra Buzkova, Ivan Wilhelm et Vladimir Spidla, photo: CTK

Un mois après la rentrée des classes, les étudiants des universités sont appelés, à leur tour, à reprendre le chemin des cours. La rentrée pour l'année universitaire 2003/2004 a eu lieu, officiellement, ce lundi 29 septembre, dans la chapelle de Bethléem, à Prague.

Petra Buzkova,  Ivan Wilhelm et Vladimir Spidla,  photo: CTK
Un mois après la rentrée des classes, les étudiants des universités sont appelés, à leur tour, à reprendre le chemin des cours. La rentrée pour l'année universitaire 2003/2004 a eu lieu, officiellement, ce lundi 29 septembre, dans la chapelle de Bethléem, à Prague. Là où se déroulent traditionnellement les cérémonies et les remises de diplômes, les recteurs des écoles supérieures tchèques se sont réunis avec les membres du gouvernement : son chef, Vladimir Spidla, et la ministre de l'Education nationale, Petra Buzkova. La rencontre entre professeurs et politiciens a été axée sur deux réformes aussi importantes que douloureuses : celles de l'enseignement universitaire et des finances publiques. Cette dernière, fraîchement adoptée par la Chambre des députés, ne permettra pas à l'Etat de donner aux écoles supérieures plus de 1,7 milliard de couronnes par an, comparé aux 5 milliards demandés, au départ, par Petra Buzkova. Mais au seuil de cette première année de vaches maigres, le recteur de l'Université Charles et Président de la Confédération des recteurs, Ivan Wilhelm, encourage ses collègues à tenir le coup... Pas question, affirme-t-il, de renoncer à la réforme de l'enseignement supérieur. Fidèle au proverbe "qui cherche, trouve", il compte recourir aux fonds européens. Il le faut bien, car les facultés tchèques rêvent de devenir de véritables centres de bouillonnement intellectuel et scientifique, bien équipés et susceptibles d'attirer de jeunes chercheurs et pédagogues de qualité. Pauvres, mais très demandées et encore plus ambitieuses - telle est donc l'image des écoles supérieures tchèques d'aujourd'hui. Et il ne s'agit pas seulement de l'Université Charles, la plus ancienne, la plus connue et la plus grande avec ses 40 000 jeunes âmes. A titre d'exemple, la dynamique Université de Bohême du sud, qui siège à Ceske Budejovice et coopère déjà avec des universités françaises, sud-africaines, écossaises, américaines, polonaises, autrichiennes et autres... Ses projets vont encore plus loin : à l'avenir, jusqu'à la moitié de ses étudiants devraient passer une ou plusieurs années d'études à l'étranger.

Auteur: Magdalena Segertová
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