Tennis – Fed Cup : la fête cette année, ce sera sans les Tchèques
Les demi-finales de la Fed Cup de tennis n’opposeront pas la République tchèque et la France. Vainqueur de six des huit dernières éditions de la compétition, les Tchèques se sont inclinées contre la Roumanie de Simona Halep (2-3), ce week-end à Ostrava. Comme les hommes en Coupe Davis, elles disputeront donc les barrages pour se maintenir dans l’élite mondiale en avril prochain.
« Je pense que nous avons gagné tellement de rencontres serrées en Fed Cup ces dernières années qu’il faut accepter sportivement cette défaite. C’est vrai, que ce soit dans le double décisif ou lors de la défaite de Karolína contre Simona Halep dans le premier simple ce dimanche, cela s’est joué sur quelques points et la chance aurait pu tourner aussi en notre faveur. Mais ce sont les Roumaines qui ont gagné, et il nous appartient de les féliciter. Je me souviens d’une de nos qualifications en Roumanie il y a trois ans de cela, où nous avions gagné de justesse aussi et où nous avions eu pas mal de réussite (cf. : https://www.radio.cz/fr/rubrique/faits/tennis-kvitova-ou-sarretera-la-chute), avant ensuite d’aller jusqu’au bout et de gagner toute la Fed Cup. Voilà, nous avons perdu aujourd’hui, c’est comme ça, on ne peut pas gagner tout le temps non plus. »
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Bien que respectivement numéros une et deux mondiales en double et vainqueurs de Roland Garros et Wimbledon ensemble la saison dernière, Kateřina Siniaková et Barbora Krejčíková ont donc dû s’avouer vaincues dimanche soir dans le cinquième match décisif contre la paire composée d’Irina-Camelia Begu et Monica Niculescu (7-6, 4-6, 4-6). Pour Siniaková, héroïne de la dernière finale victorieuse à l’automne et vainqueur juste avant du quatrième simple qui avait permis aux Tchèques d’égaliser à deux points partout, la déception était particulièrement amère, comme pour sa coéquipière Krejčíková, qui faisait pour l’occasion ses grands débuts en Fed Cup :
« Je pense que pour un premier match, je ne m’en suis pas trop mal sortie. J’ai tout donné et il est évident que j’aurais préféré un autre dénouement. On peut avoir des regrets, mais nous sommes aussi tombées contre une belle équipe de Roumanie. Ce qui est sûr, et je pense que c’est la même chose pour les autres filles, si le capitaine fait de nouveau appel à moi, je viendrai avec grand plaisir. »
Au printemps prochain, contre un adversaire qui reste encore à désigner, la République tchèque jouera donc sa tête dans le Groupe mondial. Des barrages que les filles n’ont plus connus depuis 2008. A l’échelle du temps en sport, autant dire que cela fait une éternité, mais le proverbe est bien connu, toutes les bonnes choses ont une fin.