Une pétition remise aux députés pour redéfinir la définition du viol en République tchèque
Les représentants d’Amnesty International et Konsent, deux organisations de défense des droits de l’homme, ont remis, mercredi, une pétition à la sous-commission de la Chambre des députés en charge des questions relatives aux violences domestiques et sexuelles qui vise corriger la définition juridique du viol en République tchèque. Une marche symbolique vers la Chambre basse du Parlement s’est aussi tenue à cette occasion.
Les organisations font campagne pour que la définition du viol soit modifiée afin notamment de refléter l’absence de consentement. Plus de 16 500 personnes ont signé la pétition. Le ministère de la Justice devrait présenter deux versions d’une définition révisée du viol d’ici la mi-juin. La première sera basée sur l’absence de consentement, la seconde sur l’expression du non-consentement.
Actuellement, selon Amnesty International, seuls 15 pays européens, dont ne fait donc pas partie la République tchèque, possèdent des lois qui définissent le viol sur la base de l’absence de consentement. Les autres, en revanche, caractérisent le viol par d’autres éléments, comme le recours à la violence ou la menace de violence.