L'affaire de préparation d'un attentat contre la journaliste Sabina Slonkova du quotidien Mlada fronta Dnes n'en finit pas d'attirer l'attention des médias tchèques et de susciter aussi beaucoup de questions.
Sabina Slonkova, photo CTK
L'affaire de préparation d'un attentat contre la journaliste Sabina Slonkova du quotidien Mlada fronta Dnes n'en finit pas d'attirer l'attention des médias tchèques et de susciter aussi beaucoup de questions. Nous avons dit dans nos émissions que parmi les inculpés il y a aussi l'ancien secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, Karel Srba, ce qui donne à l'affaire évidemment une grande portée politique. L'affaire a éclaboussé, entre autres, l'ancien ministre des Affaires étrangères, Jan Kavan, ancien chef de Karel Srba, et aujourd'hui président de l'Assemblée générale de l'ONU, qui s'est vu invité indirectement par le Président Havel à renoncer à ses fonctions. Les spéculations sur les racines et les connotations de l'affaire se multiplient. Karel Srba, lui, se déclare victime d'un jeu des services de renseignement. On a critiqué dans ce contexte aussi une partie de la presse qui, impatiente, tire des conclusions sans attendre le résultat de l'enquête s'annonçant déjà très compliquée. Ainsi, la police a mis un embargo sur les informations sur cette affaire, dont personne n'ose sous-estimer la gravité. Le Premier ministre Vladimir Spidla s'en rend visiblement compte. "Il est dans l'intérêt du gouvernement de mener cette affaire jusqu'au bout sans égard aux personnes qui se trouveraient dans la coulisse," a-t-il dit.
