Week-end sportif: la France sort la Tchéquie du Mondial de volley-ball

Au Championnat du monde de volley-ball, en Argentine, la République tchèque et la France en ont décousu ensemble, ce dimanche, lors d'un match couperet décisif pour la qualification pour les quarts de finale. Et ce sont finalement les Français, plus tranchants, qui continueront leur route. Une déception pour la sélection tchèque qui n'aura donc pas atteint l'objectif fixé avant le début du tournoi. Guillaume Narguet est au filet.

Alors que l'objectif avoué avant l'envol pour le Mondial argentin était les quarts de finale, c'est avec une valise pleine de cinq défaites en six matches que l'équipe nationale tchèque de volley-ball rentre à Prague. Déjà, dès l'entame du tournoi, après deux revers face à Cuba et les Pays-Bas, ce n'était que grâce à une victoire acquise à l'arraché face à une Grèce résignée que les Tchèques avaient passé l'échelon du premier tour qualificatif. Et en huitièmes de finale, placée dans un groupe difficile, de nouveau en compagnie des Oranges néerlandaises, du favori Brésil et d'une France en plein renouveau, la Tchéquie n'aura fait illusion, sur l'ensemble des trois rencontres, que l'espace de quelques sets. Pourtant, bien que balayés en trois petites manches par le Brésil sans avoir joué crânement leur chance, puis de nouveau défaits en cinq sets par les Bataves, les Tchèques possédaient encore une chance de qualification pour les quarts avant leur affrontement face à la France. Pour cela, il leur fallait toutefois l'emporter en ne concédant qu'un maximum d'un set. Le set-average aurait alors, lors des décomptes finaux, plaidé en leur faveur. Mais voilà, malgré une première manche victorieuse convaincante et pleine de dynamisme, les Tchèques retombaient dès l'entame de la deuxième dans les travers qui les auront poursuivis tout au long du tournoi: une succession de fautes et d'imprécisions dans la majorité des secteurs clefs du jeu. Le troisième set, décisif et très disputé, tombait, quant à lui, dans l'escarcelle de Français qui, par ce gain, scellaient définitivement leur qualification et le sort des Tchèques. Ceux-ci, démotivés, baissaient dès lors définitivement pavillon et permettaient aux Français de dérouler en faisant tourner leur effectif. La leçon d'un dur et long apprentissage pour la jeune sélection tchèque.