A Prague on peut acheter des tickets de métro, tram ou bus par SMS
A partir du 22 novembre, plus besoin de chercher un distributeur, un bureau de tabac ou un autre point de vente de tickets pour prendre le métro, le tram ou le bus de la Société des transports en commun de la capitale Prague. Pour acheter un ticket, il suffit d’envoyer un texto à cette société.
« Le service est très simple. Il faut taper DPT sur son téléphone et envoyer ce SMS au numéro de téléphone 902 06 20 pour recevoir dans les deux minutes suivantes un texto avec le ticket. Il est validé au moment de l’envoi. Pourtant, il est toujours valable que les usagers doivent posséder un ticket validé en entrant dans l’espace réservé au transport, dans ce cas donc, le texto contenant le ticket. »
Le prix du texto est le même que celui d’un ticket simple permettant les changement, mais le ticket est valable plus longtemps, 90 minutes. Les usagers des transports en commun qui utilisent les trains pour se rendre à la périphérie, ne pourront pas employer les « tickets texto », à la différence des tickets classiques. Le travail des contrôleurs sera simplifié : il n’auront qu’à vérifier le code du ticket envoyé sur le portable de l’usager (même si la pile est déchargée). Jan Svoboda, de la Société des transports en commun ajoute encore à propos des contrôles et de l’achat du ticket par texto :
« Le contrôleur a la possibilité de retrouver quand le ticket a été envoyé. Si, hypothétiquement, il y a dans une rame de métro cinquante resquilleurs qui achèteront leur ticket seulement quand il repèreront le contrôleur, pour nous cela sera plus profitable que si le contrôleur attrape un seul resquilleur. »
Le grand avantage du « ticket texto » est qu’on peut l’acheter n’importe où à n’importe quelle heure. Pour l’instant, il n’est valable que pour 90 minutes et les étrangers ne peuvent pas l’acheter. Cela devrait changer, après la conclusion d’accords internationaux avec les opérateurs des portables, et il sera prochainement possible aussi d’acheter des tickets valables un, trois ou cinq jours. Les autres villes tchèques pensent-elles à introduire ce système ? Ostrava, Plzen et Liberec sont très intéressées, mais attendront encore les résultats de sa mise en service dans la capitale. Par contre, la deuxième ville du pays, le chef-lieu de la Moravie, Brno, ne pense pas l’utiliser. Elle voudrait employer, dans trois ou quatre ans, un système de cartes à puce.