Accès plus facile aux subventions offertes par le programme « Feu vert aux économies »
Le cabinet Jan Fischer a établi de nouvelles règles qui facilitent l’accès aux subventions destinées à rendre l’habitat en Tchéquie plus économique et donc aussi plus écologique.
Le programme n’a toutefois pas répondu à l’attente du gouvernement : pas plus de 200 demandes de subventions ont été présentées, alors que le ministère en espérait plus de 10 000 d’ici la fin de l’année… C’est la raison pour laquelle les conditions relativement sévères d’octroi des subventions seront simplifiées. On écoute le ministre de l’Environnement Ladislav Miko :
« Les conditions d’octroi des aides, et en fait tout le programme, seront adaptés à la période de récession économique, quand les propriétaires d’immeubles hésitent à entreprendre des rénovations coûteuses. Nous avons cherché un modèle qui ne diminuera pas l’effet du programme mais qui reflétera la situation financière actuelle. »
Ainsi, selon ces nouvelles règles, la subvention sera accordée dès la réalisation d’une seule rénovation énergétique, alors que deux, au minimum, étaient exigées auparavant. Le cabinet subventionnera non seulement les travaux, mais aussi la réalisation d’un dossier et d’un audit thermique du bâtiment, documents que chaque demandeur doit présenter. Ce qui est nouveau aussi, c’est que les bâtiments en panneaux préfabriqués qui représentent un tiers du fonds de logement en Tchéquie feront partie du programme. En revanche, ce qui ne change pas, c’est le gain énergétique des travaux réalisés qui ne doit pas être inférieur à 20 % :« Nous insistons strictement sur l’effet des rénovations énergétiques, l’étendue des économies à réaliser ne diminue pas. »
Les nouvelles règles sont applicables à compter du 17 août. Le ministre de l’Environnement espère que les conditions simplifiées attireront des milliers d’intéressés à ce programme, afin que la Tchéquie ne soit pas obligée de rendre au Japon l’argent non utilisé de la somme de 25 milliards de couronnes récupérée suite à la vente au Japon de quotas d’émissions de gaz à effet de serre économisés.