Attaques de pitbulls contre les personnes
Le tir des policiers a mis fin au drame d'agression de personnes par des pittbuls, jeudi et samedi dernier, à Prague. Les incidents se sont produits au moment où le projet controversé de la loi sur la détention des chiens a été retiré du programme des débats parlementaires et un nouveau projet doit être soumis dans les trois mois. Jaroslava Gissubelova.
Le cas d'agression de personnes est survenu, d'abord, jeudi dernier au 8e arrondissement de Prague. Un pitbull errant s'est attaqué à un chien que sa maîtresse a pris sur les bras pour le protéger. En ce moment, l'agression du pitbull s'est tournée contre elle. Des tirs ont sauvé le policier contre une nouvelle attaque du chien. La femme blessée a dû être hospitalisée et subir des tests de la rage. Le deuxième cas est survenu samedi à Horni Pocernice, banlieue est de Prague. Le tir des policiers a terminé l'attaque de deux pitbulls contre les gens après que les pitbulls avaient déchiqueté un chien. Cette fois-ci, personne n'a été blessé. La propriétaire des pitbulls, une femme de 31 ans, sera inculpée d'infraction.
La nouvelle loi sur la détention de chiens qui se prépare devrait, paradoxalement, être plus modérée par rapport au projet repoussé. Dans le nouveau projet, les chiens ne seront plus divisés en catégorie de chiens dangereux et autres. Les mêmes principes seront appliqués contre tous les chiens. Le port de la muselière et de la laisse sera obligatoire, mais sur les espaces publics uniquement.
A la lumière des deux incidents, la question se pose de savoir si la loi qui se prépare ne sera pas trop modérée et libérale. D'autant que les chiens de combat sont interdits dans beaucoup de pays européens. L'Union cynologique tchèque prétend qu'il n'y a pas de mauvais chiens, mais de mauvais maîtres. Tout chien peut, donc, devenir dangereux. Mais, comme les conséquences de l'attaque par un chien de combat, tel le pitbull, sont dans leur ensemble, fatales, la prise de mesures spéciales pour cette catégorie de chiens ne devrait pas être considérée comme une discrimination, mais comme un moyen de protection justifié.