Beseda Volnost, amicale des Tchèques et des Slovaques à Bruxelles
Ce lundi, le ministère tchèque des Affaires étrangères a décerné les prix Gratias Agit à des personnalités et des associations qui ont contribué d'une façon remarquable à la renommée de la République tchèque à l'étranger. Le prix a été décerné entre autres à l'association Beseda Volnost de Bruxelles. La présidente de l'association, Olga Schmalzried-Podzimkova, a dit à Vaclav Richter:
Combien d'adhérents avez-vous?
"Nous avons dans l'association 80 à 90 membres. Certains sont actifs, d'autres sont retraités et reçoivent notre trimestriel "Zpravodaj-Bulletin" qui les informe, quatre fois par an, sur nos activités. Nous organisons souvent des réunions thématiques qui sont consacrées, par exemple, à notre célèbre poète, Jaroslav Seifert, prix Nobel de Littérature, on a eu des rencontres entre autres avec l'ambassadrice tchèque en Belgique, ou avec notre célèbre joueur de hockey, M. Zabrodsky, qui faisait partie de l'équipe olympique de Tchécoslovaquie dans les années quarante. Ce sont des activités qui attirent beaucoup de gens."
Vous entretenez cependant aussi beaucoup de contacts avec votre patrie. Pour quelles raisons vous a-t-on décerné le prix Gratias Agit ?
"Le pays d'origine reste toujours dans nos coeurs parce que c'est ce qu'on porte avec soi quand on part. Les traditions et la langue maternelle nous sont toujours chères. Nous constatons avec plaisir que dans les dernières années les autorités tchèques nous prêtent beaucoup d'attention. On reçoit des subventions du ministère des Affaires étrangères qui nous permettent d'imprimer notre Bulletin et nous sommes suivis avec beaucoup d'intérêt aussi par des médias tchèques. Nous nous intéressons depuis toujours à ce qui se passe ici et nous avons été très touchés surtout par les inondations de 2002. On a fait une collecte, on a organisé des barbecues et on a envoyé en Tchéquie l'argent que nous avons obtenu de cette façon. On est entré en contact avec la ville de Horin, dans la région de Melnik, qui avait été très touchée par la catastrophe et on a aidé la population locale. On a toujours été une association philanthropique. Déjà dans les années quarante, on a contribué à la reconstruction du village de Lidice détruit par les nazis, et en Belgique, dans les années cinquante, on a aidé les victimes des accidents miniers à Marcinelle."