Blocage de la frontière... quoi de neuf ?
Quoiqu'il soit ennuyeux de le répéter, le blocage des passages frontière avec l'Autriche par les opposants autrichiens à la centrale nucléaire de Temelin se poursuit. Les activistes, qui veulent bloquer la frontière jusqu'à jeudi, sont contre tout le monde: contre Milos Zeman, mais aussi contre leur propre gouvernement et le chancelier Schüssel. Les ministres et les transporteurs autrichiens affirment en avoir assez des protestations. La raison est simple. Chaque jour de blocages coûte aux transporteurs 9 millions de schillings. Lundi soir, une menace téléphonique d'attentat à la bombe, a perturbé les manifestations. Mais attention, seulement du côté autrichien de la frontière. Les Autrichiens, cherchant pendant trois heures intensément la bombe, ont oublié d'informer du danger la police tchèque. Heureusement, ce n'était qu'une fausse alerte. Les communistes de Bohême du sud, eux, ont trouvé une façon originale de protester contre les blocages : par un blocage. Mardi, à Ceske Budejovice, ils ont fermé la station d'essence de la société autrichienne OMV. Moins persévérants que les Autrichiens, leur protestation symbolique n'a duré qu'une demi-heure.