Boire ou conduire, il faut choisir
La police de la route tire le signal d'alarme en Tchéquie. Boire ou conduire, il faut choisir, le slogan que l'on peut voir souvent sur les routes de France. Il est encore plus actuel sur les routes de Tchéquie, car le code de la route ne permet aucun taux d'alcool dans le sang, au volant. La police est, pourtant, ces dernières semaines, des plus préoccupées.
La police de la route tire le signal d'alarme en Tchéquie. Boire ou conduire, il faut choisir, le slogan que l'on peut voir souvent sur les routes de France. Il est encore plus actuel sur les routes de Tchéquie, car le code de la route ne permet aucun taux d'alcool dans le sang, au volant. La police est, pourtant, ces dernières semaines, des plus préoccupées. Jugez vous-mêmes : A Prague, dans la nuit de jeudi à vendredi dernier, sur 300 chauffeurs contrôlés, près d'une centaine avait bu. Dans la région de Hradec Kralove, pendant le week-end dernier, plus de 20 accidents de la route ont été causés par des automobilistes en état d'ébriété ! Et les taux d'alcool dans le sang ne sont pas des moindres : selon la police, 1 pour mille est courant, mais les chauffeurs qui accusent dans les 2 pour mille deviennent de plus en plus nombreux ! Deux pour mille, ce n'est plus un état ébriété, mais un état d'ivresse. Les principaux fauteurs ? Les jeunes qui, surtout à la campagne, font les boites de nuit, d'une commune à une autre. Nombreux sont aussi les patrons et entrepreneurs de tous genres qui n'arrivent pas à se refuser quelques bières au déjeuner. Le remède ? La police de la route est formelle : plus de contrôles routiers et des taux de contraventions plus élevés. Elle appelle aussi à l'institution du permis à point. Sera-t-elle entendue par le législateur qui a refusé cette mesure lors de l'adoption du nouveau code de la route ?