Bony Wilfried, l’attaquant ivoirien du Sparta Prague : « Les équipes africaines vont prouver qu’elles ne sont pas là par hasard »
La XIXe Coupe du monde de football démarre donc ce vendredi en Afrique du Sud. Au-delà du football, l’événement est très attendu aussi parce qu’il se tient pour la première fois en Afrique. Cinq pays africains y participent avec l’espoir de faire mieux encore que les quarts de finale du Cameroun en 1990 et du Sénégal en 2002. Parmi ces cinq équipes, la Côte d’Ivoire de Didier Drogba semble être la mieux armée pour aller le plus loin possible dans la compétition. Mais la Côte d’Ivoire, c’est aussi le pays de Bony Wilfried, l’avant-centre du Sparta Prague. En mai dernier, Bony Wilfried a été sacré champion de République tchèque. Cette semaine, le buteur ivoirien a repris l’entraînement à Prague, préparant déjà la nouvelle saison. Au micro de Guillaume Narguet, loin donc de l’Afrique du Sud, Bony Wilfried s’est toutefois confié sur cette Coupe du monde africaine qu’il estime être une bonne chose :
-Les équipes africaines sont en progrès depuis plusieurs années. Pensez-vous que l’une d’entre-elles est capable d’aller encore un peu plus loin dans le tournoi que lors des éditions précédentes ?
« Oui. De toute façon, tout est possible en football. Alors on ne sait jamais. Mais il y a de très bons joueurs et de très bonnes équipes, et je pense qu’elles vont prouver qu’elles ne sont pas là pour rien. La Côte d’Ivoire, le Cameroun, le Nigeria, l’Algérie… De toutes ces équipes, il n’y en a pas une à négliger. Elles ne sont pas là par hasard. Et j’espère qu’elles vont le prouver. »
-Un mot sur votre pays, la Côte d’Ivoire, qui devra peut-être se passer de Didier Drogba, blessé…« Son absence du Mondial serait un gros coup dur. Mais même s’il n’était pas là, les autres joueurs seront prêts. Ce sont de bons joueurs, je pense que psychologiquement ils sauraient surmonter cette absence. »
-On sait que la concurrence est rude. Il y a beaucoup de joueurs ivoiriens un peu partout en Europe. Mais vous avez fait une très bonne saison dernière avec le Sparta, alors avez-vous rêvé d’être appelé en équipe nationale ?
« Je suis comme les autres, et tout joueur rêve de joueur un jour pour son équipe nationale. Mais le plus important pour moi, c’est d’abord de donner le maximum dans mon club. Si je fais de mon mieux, alors pourquoi pas ? On verra. »
-Avez-vous été en contact avec l’encadrement de l’équipe nationale. Etes-vous suivi ? Avez-vous des échos de ce que l’on dit de vos performances à Abidjan ?« Oui, oui, je sais que je suis suivi. Mais comme je vous l’ai dit, s’ils ne m’ont pas appelé, c’est qu’ils trouvent que je ne suis pas encore prêt. A moi donc de continuer à travailler pour être un jour au niveau. »
Vous pourrez entendre plus longuement Bony Wilfried, l’attaquant ivoirien du Sparta Prague, dans la prochaine rubrique sportive.