Bretagne et Bohême du sud sur la même longueur d'ondes
Direction la Bohême du sud, où une trentaine d'artistes bretons se trouvent actuellement, dans le cadre des Journées de la culture française. Un seul but : renforcer les liens entre les régions de Bretagne et de Bohême du sud et entre les villes de Ceske Budejovice et Lorient, partenaires privilégiés depuis près de dix ans.
Pour en parler, nous avons joint le maire de Lorient, Norbert Métairie, qui se trouve en ce moment à Ceske Budejovice.
« Je crois que c'est l'échange autour de la Culture et de la langue française qui a permi d'établir ces liens. Il y a une charte d'amitié qui a été signée en 1997 entre nos deux villes et que nous essayons de faire fructifier. Pour la semaine de la culture française, nous avons des artistes lorientais présents ici, et en octobre nous accueillerons la Bohême du sud à Lorient pour une manifestation culturelle. »
Pouvez-vous nous parler des artistes bretons qui sont en ce moment en Bohême du sud ?
« Il y a notamment un couple de verriers très réputés chez nous, qui ont d'ailleurs appris leur métier auprès d'un artiste tchèque, et qui exposent à la mairie de Ceske Budejovice. Il y a aussi un artiste-photographe, et une troupe de théâtre de l'Université de Bretagne-sud, et d'autres encore. On a notamment un fabricant de bières bretonnes qui est présent également. Je voudrais signaler ici que nous avons un partenariat qui fonctionne très bien entre nos deux universités - l'Université de Bretagne-sud et l'Université de Bohême du sud - dans le cadre du programme Erasmus notamment.
Pour nous c'est important. Avec l'entrée de la République tchèque dans l'UE, je crois qu'on doit absolument rechercher les moyens de renforcer ces liens et d'en tisser de nouveau. Il faut qu'on puisse établir, peut-être sur le champ économique, des liens qui nous permettent d'amplifier ces relations qui fonctionnent très bien aujourd'hui.»
Les journées de la culture française en Bohême du sud, c'est non seulement à Ceske Budejovice, mais aussi à Pisek, à Tabor, et à Prachatice jusqu'au 15 avril prochain.