Cambriolage chez le président de la police tchèque

Incroyable, mais vrai ! La villa du président de la police tchèque, Jiri Kolar, a été cambriolée, dans la nuit de mardi à mercredi ! Pas de grandes pertes pour le chef de la police, mais il affirme que cela laisse une mauvaise impression. Une personne inconnue a touché aux choses que, lui-même, touche tous les jours. L'enquête est en cours, et le président de la police pense qu'il y a environ 26 % de chance de découvrir le malfaiteur, ce qui est la moyenne, en Tchéquie. N'était-ce pas une plaisanterie ? Jiri Kolar pense que non, car il est persuadé que le voleur ne savait pas chez qui il se trouvait. Ce n'était pas un professionnel, non plus, car il n'a volé que des choses sans grande valeur. Un fait divers qui relance la question de la sécurité. Un argument, aussi, des partis politiques à la veille des législatives. D'après les informations du ministère de l'Intérieur, la police a fait des progrès dans l'élucidation des affaires de cambriolages : 20 %, il y a six ans, plus de 25 %, actuellement. La prévention joue un rôle important car, selon l'Intérieur, le nombre de cambriolages seraient en baisse. 63 000, l'année dernière, contre 110 000 en 1996. Le ministre de la Justice prépare un amendement au code pénal pour la fin de cette année. Il compte sur une hausse de la durée des peines et sur l'utilisation plus fréquente des peines alternatives. Un fait est certain : cela est nécessaire car, d'après les sondages, les citoyens tchèques ne se sentent pas tellement en sécurité.