« Cercueils ambulants » : plus d'un tiers des voitures tchèques ont plus de 15 ans
Beaucoup de vieilles voitures circulent encore sur les routes tchèques, ce qui n'est pas sans poser de problèmes en matière de sécurité routière. Plus de détails avec Agnès Vaddé.
Selon les chiffres publiés par MF Dnes, plus d'un tiers des voitures immatriculées en République tchèque ont plus de 15 ans. Ainsi, sur les 3,7 millions de véhicules dans le pays, la moyenne d'ancienneté est de 13,5 ans. Et le risque de décès lors d'un accident est deux fois supérieur au volant d'un vieux véhicule qu'au volant d'une voiture plus récente. En effet, les carrosseries, les freins, mais surtout les ceintures de sécurité ne remplissent souvent plus leur fonction initiale de protection.
A ce problème de taille s'ajoute l'indiscipline des conducteurs tchèques, mais aussi une signalisation parfois insuffisante. Un plan d'action a été mis en place par le ministère des Transports, qui prévoit toutes sortes de mesures comme, par exemple, de placer plus de figurines de policiers, mais aussi plus de dos d'âne et davantage de panneaux de signalisation, notamment aux abords des passages à niveau qui sont souvent des points chauds. Le nombre de morts sur les routes y a ainsi triplé entre 2002 et 2003, passant de 24 à 68.
Une taxe écologique, mais aussi des contrôles plus sévères sont envisagés sur les vieilles voitures dans le but de diminuer le nombre de ces « cercueils ambulants », qui constituent aussi un danger pour les autres automobilistes. Pour l'heure, en effet, posséder une voiture neuve ou une veille Skoda revient financièrement au même en ce qui concerne les taxes et autres vignettes à payer.
