CEZ sera-t-elle privatisée ?
La vente de la colossale société énergétique tchèque, connue sous les initiales CEZ, n'a pas l'air d'aboutir, pas même au second essai du gouvernement, ce qui ne va pas sans répercussions boursières. Les détails avec Omar Mounir.
Si l'offre française apparaît de loin meilleure que celle des Italiens, Edf a aussi proposé des modifications au contrat, qualifiées de fondamentales. Citons l'étalement du paiement d'une partie de la somme sur une période variant de cinq à dix ans. "S'agissant de l'étalement de ce paiement, cela reviendrait à diminuer le montant de plusieurs milliards", a déclaré Roman Capouch d'Atlantik FT. Les représentants des deux firmes ont déclaré attendre la décision du gouvernement, en principe appelé, ce mercredi, à se prononcer définitivement.
En attendant, ces négociations sur la privatisation n'ont pas manqué d'influencer la monnaie tchèque. Ce lundi, la couronne a perdu, vis-à-vis de l'euro, 20 hellers. D'autres dévaluations seraient attendues, aux dires des spécialistes, si le gouvernement reste indécis. Quant aux actions de CEZ à la bourse, dès l'ouverture, ce mardi, elles ont baissé de 2,7%, à 74,4 couronnes l'action, au lieu de 76,5 la veille.