Cour constitutionnelle : Robert Fremr, critiqué pour son passé sous le régime communiste, renonce à sa candidature

Robert Fremr ne deviendra finalement pas juge à la Cour constitutionnelle. En raison de la pression exercée par les médias, l’actuel vice-président de la Cour suprême a renoncé à sa candidature. Il a fait part de sa décision lundi en fin d’après-midi. Le président de la République, Petr Pavel, qui la semaine dernière avait décidé de suspendre sa nomination malgré l’approbation du Sénat, a réagi à cette annonce en indiquant qu’il respectait sa décision et appréciait sa volonté d’éviter tout doute aux yeux du public sur la crédibilité ou l’intégrité morale des juges de la Cour constitutionnelle.

Ancien  juge au Tribunal pénal international pour le Rwanda ou encore premier juge tchèque à la Cour pénale internationale, Robert Fremr, malgré son brillant parcours après la révolution, a été rattrapé par son passé sous l’ancien régime communiste. Plusieurs condamnations prononcées dans les années 1980 lui sont notamment reprochées. Lundi, Robert Fremr a néanmoins souligné qu’en aucun cas, il ne considérait sa décision de renoncer comme un aveu de culpabilité.