Courrier des auditeurs
Bonjour ! Au sommaire de ce Courrier, qui nous emmènera, entre autres, dans le Vercors et dans l’Aveyron, nous parlerons histoire, littérature, musique et agriculture, plus précisément des produits bio.
Effectivement, Hervé Brien, les Tchèques, eux-aussi, ont l’habitude de qualifier un très bon livre, un film ou une oeuvre d’art en général de bijou – « klenot » ou encore de perle – « perla ». Ensuite, vous avez apprécié, comme Didier Beaurepaire et d’autres auditeurs encore, notre programme spécial du 28 octobre : « Cette émission était des plus instructives, surtout avec les commentaires des archives sonores de l’époque. Votre retour à la démocratie a fait beaucoup moins de bruit en Europe que la chute du mur de Berlin. T.G. Masaryk déclarait : ‘cependant, lorsqu’une petite nation, avec ses moyens limités, arrive à réaliser quelque chose, ce quelque chose prend une valeur morale toute particulière, une valeur immense’. Ces propos tenus bien des années avant, étaient visionnaires. Merci encore pour ce travail de mémoire. Même si nous défendons votre présence sur les ondes courtes, nous ne pouvons que nous féliciter de votre site Internet qui nous permet de vous réécouter à tout moment et qui constitue une base documentaire inestimable. (...) Pour terminer, je voudrais revenir sur un 29 octobre mais de l’année 1981, date à laquelle disparaissait Georges Brassens. Ses chansons ont été chantées en tchèque par un de vos artistes auquel, il me semble, vous avez déjà consacré une rubrique. Je n’arrive plus à retrouver son nom : pourriez-vous le rappeler ? »
Avec plaisir, M. Brien, car il s’agit d’un artiste que j’aime beaucoup, de quelqu’un de très bien, doté de multiples talents : de musicien, de poète, de traducteur... Il s’appelle Jiří Dědeček et il est, par ailleurs, président du Pen-club tchèque. Je rappelle que Jiří Dědeček a également traduit en tchèque des chansons d’Edith Piaf et de Jacques Brel. On l’écoute...« A Narbonne, le vent, toujours du vent, mais un peu de soleil qui ne chauffe plus guère d’ailleurs – quelques pluies mais pas de champignons pour le moment. Il va falloir attendre un peu », nous raconte, dans sa lettre, notre fidèle auditeur André Balboa. Merci, M. Balboa, pour la carte touristique de l’Aveyron, ainsi que pour les superbes cartes postales de votre région que vous avez gentiment jointes à votre courrier : vous avez raison – les images des caves de fromages de Roquefort donnent vraiment envie de la visiter...
Si Jacques Augustin nous demande, dans sa dernière lettre, quel est le nombre d’agriculteurs en Tchéquie, vous, André Balboa, vous vous interrogez sur l’attitude des consommateurs tchèques vis-à-vis des produits bio. « En France, écrivez-vous, tout est en progression, beaucoup plus d’acheteurs. » C’est un sujet intéressant dont nous reparlerons sûrement dans ce magazine. En République tchèque aussi, l’intérêt pour l’agriculture biologique et pour ses produits est croissant. Les produits bio, dont les prix restent, il faut le dire, beaucoup plus élevés que ceux des autres aliments, se trouvent dans tous les grands supermarchés, ainsi que, bien évidemment, dans les magasins spécialisés. Très fréquemment, les petites fermes dites « écologiques » font leur commerce par Internet. Selon divers sondages, près de 5% des Tchèques achètent régulièrement bio, quelque 30% occasionnellement. Qui sont ces consommateurs de produits biologiques ? Les Tchèques âgés de 30 à 39 ans et les foyers avec enfants.C’est tout pour aujourd’hui, j’ai juste le temps de remercier Gérard Petrisot d’Argenteuil, Michel Gueroult de Labastidette et Roger R. Roussel du Goulet, au Canada, de leurs rapports d’écoute. Très bonne semaine à toutes et à tous !