Courrier des auditeurs
Bonjour à toutes et à tous. C’est le mail signé Yvon Héroux de Montréal qui donne le coup d’envoi de ce numéro du Courrier des auditeurs. Yvon Héroux nous a fait parvenir son rapport d’écoute daté du 8 octobre : « C’était très difficile de vous capter et de vous résumer toute l’émission. Dommage, c’était pour moi la première fois que je vous captais, mais pas la dernière. Votre émission me semblait très intéressante. » Merci, Yvon Héroux, pour votre message et bienvenue dans la grande famille des amis de Radio Prague !
Jean-Marie Monplot de Chambéry, en France, nous pose une question d’ordre pratique : « Désirant me rendre un de ces jours en Tchéquie, l’aéroport de Prague se trouve à combien de kilomètres de la capitale ? »
M. Monplot, vous savez sans doute qu’à Prague, les distances ne sont pas les mêmes qu’à Paris ou à Londres. Vous ne risquez vraiment pas de vous perdre. Pour vous donner une idée : l’aéroport de Ruzyně se trouve à une quinzaine de kilomètres du centre-ville. Pour vous déplacer, vous pouvez prendre une navette bus ou un taxi. Par ailleurs, vous pouvez consulter le site web en anglais de l’aéroport de Prague, sur www.prg.aero.
Dans une de vos précédentes lettres, vous nous avez posé, M. Monplot, une question concernant l’histoire des courses hippiques en Tchéquie. Je reviendrai sur ce sujet prochainement. Je rappelle juste, à tous les auditeurs d’ailleurs, la tenue, ce dimanche 12 octobre, du 118e Grand steeple-chase de Pardubice, l’une des plus difficiles courses d’obstacles en Europe...
Direction Chartres maintenant : « Comme je viens de l’écrire à Radio Slovaquie, les éclairages de l’église Saint-Pierre restent fixes mais sont quand même jolis », nous annonce Gilles Gautier de Lucé, en France. « Nous avons eu cette année encore de magnifiques éclairages et jeux de lumière. Vous nous dites, M. Gautier, que vous n’écoutez pas régulièrement le Courrier des auditeurs, alors, en espérant que vous nous écoutez cette fois-ci, je vous rassure que nous avions bien reçu votre dernière carte de Chartres en lumières. Moi-même, j’ai réagi, il y a quelques semaines, à votre question sur la cohabitation des jeunes Tchèques avec leurs parents. Merci pour les magnifiques cartes postales de Chartres que vous nous envoyez, ainsi que pour vos rapports d’écoute.
Nous en avons parlé à l’antenne : à l’initiative du chef du gouvernement, Mirek Topolánek, la Répulique tchèque vient de se doter de quatre nouveaux enregistrements de son hymne national. Leur création, par l’orchestre du Théâtre national de Prague, marque le 90e anniversaire de la fondation de la Tchécoslovaquie indépendante, le 28 octobre 1918, mais aussi la présidence tchèque du Conseil de l’Union européenne, à partir de janvier 2009... Auditeur fidèle et régulier de Radio Prague, Philippe Marsan de Gujan-Mestras, en France, a réagi :« Concernant l’hymne, une précision serait la bienvenue : au départ, cela est l’hymne tchécoslovaque de 1918. Après la partition de 1993, la Tchéquie a conservé l’hymne et la Slovaquie a choisi une autre composition de musique, comme en fait cela s’est réalisé pour le drapeau - symbole du pays, ai-je bien raisonné, merci, afin de ne pas commettre d’erreur... »
Vous avez bien fait de nous demander une explication, M. Marsan. En fait, les Slovaques n’avaient pas choisi une autre composition, mais ils avaient conservé « leur partie », pour ainsi dire, de l’hymne tchécoslovaque : c’est-à-dire le chant rappelant la révolte slovaque contre les Hongrois, au XIXe siècle et qui s’intitule « Nad Tatrou sa blýska » (Orage sur les Tatras).
Je vous propose maintenant d’écouter une version, très originale et non-officielle, évidemment, de l’hymne tchèque, interprété par les chanteurs chinois, curde et suisse, membres de la fanfare « All Star Refjudzi Band ». C’est un groupe composé d’étrangers et de réfugiés vivant en République tchèque qui s’étaient rencontrés à Prague, autour d’un spectacle de théâtre. « Kde domov můj ? », Où est ma patrie ? et « All Star Refjudzi Band »...
« Depuis le 29 septembre, les conditions de réception se sont bien améliorées, nous sommes maintenant régulièrement à 5/5 » se félicite notre ami Christian Canoën de Loos, en France. Il vient de nous envoyer 48 rapports d’écoute, chapeau !
Un grand bonjour à Félix Guilbaud, notre auditeur de Bouguenais, en France. Il a joint à son rapport d’écoute un article paru dans la presse française. Article qui a retenu toute mon attention, car il parle d’un ensemble de majorettes tchèques, originaires de Horní Lhota, bourgade de 600 habitants située à l’est du pays. Figurez-vous que ces danseuses de french cancan sont des dames à la retraite. « On s’ennuieraient trop si on se contentait de s’occuper de nos maris, de nos petits-enfants et de nos maisons », confient-elles, entre deux spectacles.
Je salue également Frédérique et Hervé Brien de Talence - ils voudraient en savoir plus sur les vendanges en République tchèque.« Ont-elles commencées comme ici, sur Bordeaux ? » demandent-ils. Effectivement, toutes les villes et régions viticoles ont organisé, en septembre et début octobre, des fêtes des vendanges, « vinobraní » en tchèque... fêtes qui commencent traditionnellement par la consommation du vin jeune, bourru, appelé ici « burčák ». Ces festivités se tiennent notamment à Mělník, en Bohême centrale, à Prague aussi, au château de Karlštejn, et évidemment dans toute la Moravie du Sud. La commercialisation du vin qui vous intéresse, Frédérique et Hervé Brien, mérite d’être développée dans une rubrique à part... Sachez tout de même que la Tchéquie exporte surtout ses vins blancs, et ceci en Slovaquie, en Russie, en France, en Allemagne, en Espagne et dans d’autres pays encore.
C’est tout pour aujourd’hui, j’ai juste le temps de remercier Farid Boumechaal d’Algérie et Michel Arlie de France pour leurs courriels. Portez-vous bien, à bientôt et très bonne semaine en compagnie de RP !