Courrier des auditeurs : musique et politique

Le Palais Akropolis

Bienvenue au Courrier des auditeurs qui sera, aujourd’hui, presqu’exclusivement réservé aux réponses à vos questions : musique et politique seront au menu de ce magazine...

« Je viens d’apprendre avec émerveillement que mon rappeur préféré sera le 23 octobre à Prague, plus précisément au palais d’Akropolis, au grand bonheur des Pragois », écrit Emile Christian Dushime de Yaoundé, au Cameroun, et il nous demande plus d’informations sur l’histoire du palais Akropolis. En effet, le rappeur Sefyu se produira à Prague dans le cadre du festival de la musique européenne Move, organisé depuis quatre ans et qui avait précédemment présenté aux Tchèques par exemple le DJ et compositeur Laurent Garnier ou le groupe Gong Gong. Le palais Akropolis, en tchèque Palac Akropolis, se trouve rue Kubelikova, dans le quartier pragois de Zizkov. L’immeuble, doté d’une salle de théâtre et de beaux appartements, date des années 1920. Rénové, d’une manière assez originale, dans au début des années 1990, cet espace fait figure de centre de la culture indépendante dans la capitale. Près de 950 manifestations s’y tiennent chaque année : des concerts, des spectacles de théâtre, de danse et d’arts visuels. C’est un lieu de spectacles, mais le restaurant, le café et le bar sont à la disposition du public tout au long de la journée. Vous trouverez la programmation sur www.palacakropolis.cz

Eh bien, M. Brien, les résultats des sondages sont assez contradictoires... D’après une enquête réalisée par l’agence STEM pour la télévision publique, 60% des Tchèques souhaitent que Václav Klaus appose immédiatement sa signature au Traité de Lisbonne, si le recours devant la Cour constitutionnelle tchèque est rejeté. De même, trois Tchèques sur cinq sont persuadés que ce retard dans l’adoption du Traité réformateur aura de lourdes conséquences pour la République tchèque sur la scène européenne... Or, dans un sondage effectué parallèlement par l’agence Median pour le quotidien Lidove noviny, près de 65% des personnes interrogées ont soutenu les démarches du chef de l’Etat... Abdelilah Izzou de Khemisset, au Maroc, à Abdelhamid Djebbari et Farid Boumechall d’Algérie, ainsi qu’à notre auditrice marocaine Zahra Souhami, originaire de Khouribga. Un courriel nous est venu du Japon – je salue son auteur, Hisataka Fukuda, de la ville d’Akita. Gaspare Bracchi nous écoute en ondes courtes à Sondrio, en Lombardie et nous lui ferons parvenir, comme il le désire, notre nouvelle grille de programmes. « Un petit coucou de Chambéry où l’automne s’installe doucement malgré encore de belles journées », nous a écrit Jean-Marie Monplot. Ce n’est pas le cas chez nous, M. Monplot...

Photo: CTK
En République tchèque, c’est bel et bien l’hiver qui s’installe – les températures ont chuté de presque 20°C par rapport à la semaine passée... « Merci, chers amis, pour ces bonnes émissions et vos QSL toujours fidèles qui suivent », écrit Jean Barbat de Beaumont, en France. Merci également à Guy Roux de L’Hermenault, en France, et à André Biot de Romerée, en Belgique, pour leurs rapports d’écoute. Jacques Augustin de Rosny-Sous-Bois revient, dans son courrier, à la visite du Saint Père en République tchèque : « J’ai suivi tout ce pèlerinage au jour le jour et pense que l’état des relations entre le Saint Siège et votre pays est satisfaisant. » Vous vous intéressez, M. Augustin, aux monuments religieux aux mains de l’Etat. Notre gentille secrétaire Magdalena vient de vous envoyer un petit ouvrage traitant de ce thème. Retour, Hervé Brien, comme promis il y a une semaine, à votre question sur la ratification, toujours incertaine, du Traité de Lisbonne par notre pays, plus précisément sur la position des Tchèques vis-à-vis de l’attitude de leur président : « Il y a t-il eu des sondages pour connaître leur opinion ? » demandez-vous.

Avant de vous quitter, je vous rappelle que Radio Prague vous incite à partager avec tous les auditeurs, ainsi qu’avec nous, les journalistes, vos souvenirs de l’automne 1989. Ce qui nous intéresse, c’est de savoir comment vous avez vécu les événements liés à la chute du Rideau de fer, comment vous avez obtenu les informations à leur sujet et ce qu’elles ont représenté pour vous. Il vous suffit de formuler ne serait-ce que quelques phrases. Il nous faut connaître votre numéro de téléphone afin que l’on puisse vous appeler et réaliser un bref entretien.