Course hippique - Grand Steeple-chase de Pardubice : Josef Váňa insatiable
S'ils tirent à boulets rouges sur leur équipe de foot, les médias encensent, en revanche, une nouvelle fois le jockey Josef Váňa, vainqueur à 58 ans et pour la huitième fois de sa carrière du Grand Steeple-chase de Pardubice.
Chiffres bien entendu mis à part, ce texte ci-dessus est exactement le même que celui de l’année dernière à l’issue de la septième victoire de Josef Váňa. Et comme en 2010, son cheval Tiemen, avec lequel il a remporté les trois dernières éditions à Parbubice, s’est imposé de justesse en devançant la jument Sixteen d’une demi-longueur. Tout cela pour le plus grand bonheur de Josef Váňa :
« J’ai d’abord pensé que nous ne pourrions pas rattraper Sixteen, car elle était en très grande forme aujourd’hui. Mais Tiemen est aussi très costaud dans ce type de finish. Il a encore prouvé aujourd’hui qu’il est vraiment notre meilleur cheval sur ce genre de courses d’obstacles aussi longues. »Course longue de 6 900 mètres, dont le parcours est parsemé de trente et un obstacles, Le Grand Steeple-chase de Parbubice a souvent été une course mortelle pour les chevaux dans le passé. C’est moins le cas, heureusement, aujourd’hui, même si un obstacle plus particulièrement, Taxis, continue de faire cauchemarder les jockeys. Avec une haie d’une hauteur de 1,50 mètre derrière laquelle se cache un fossé de quatre mètres de large, Taxis est surnommé par certains journalistes « le saut de la mort ». Si ce ne fut pas le cas cette année, cet obstacle naturel a toutefois failli faire perdre la course à Josef Váňa, dont le cheval s’est retrouvé en déséquilibre à la réception de son saut :
« Il m’a semblé qu’un cheval nous passait devant, ce qui a contraint Tiumen à passer l’obstacle à gauche, où un autre cheval avait des problèmes à la réception de son saut. C’est pourquoi Tiumen a failli tomber, heureusement elle est repartie, et comme je suis parvenu moi aussi à rester en selle, je me suis dit que nous allions continuer la course. Il aurait été bête de déjà abandonner après cet obstacle. »En signant finalement une huitième victoire, record qui restera sans doute inégalable pendant de longues années, du moins jusqu’à une éventuelle nouvelle victoire l’année prochaine, Josef Váňa a effectivement bien fait de ne pas abandonner.