Dagmar Šimková (1929–1995)
Prisonnière politique condamnée pour avoir dénigré des responsables communistes et avoir caché des déserteurs.
Dagmar Šimková a passé quatorze ans dans les geôles communistes, entre 1952 et 1966. Elle a décrit cette terrible expérience dans son livre intitulé « Byly jsme tam taky » (Nous aussi, nous y étions). En 1968, elle a participé à la fondation du Klub 231 qui rassemblait les victimes des procès politiques organisés par le régime communiste dans les années 1950. Après avoir émigré en Australie, Dagmar Šimková s’est engagée auprès de l’ONG Amnesty International.
Le projet illustré "Les héroïnes tchèques" a été initié à l’occasion du centenaire de l’obtention du droit de vote par les femmes tchécoslovaques et du bicentenaire de la naissance de l’écrivaine Božena Němcová. Il s’agit d’un projet réalisé par Radio Prague International en partenariat avec les Centres tchèques et les étudiants de la Faculté Ladislav Sutnar d’art et de design de l’Université de Plzeň sous la direction de Renáta Fučíková.