Des diplômes d'origine douteuse

Tout a commencé par un diplôme d'origine douteuse : celui de l'ancien vice-ministre des Transports, Pavel Braha. Un diplôme délivré par une université d'Ukraine. Du coup, le gouvernement a tout simplement décidé, unilatéralement, de procéder à l'authentification de tous les diplômes d'origine russe et en vertu desquels des professeurs détiennent des chaires, aujourd'hui, dans les universités tchèques.

Tout a commencé par un diplôme d'origine douteuse : celui de l'ancien vice-ministre des Transports, Pavel Braha. Un diplôme délivré par une université d'Ukraine. Du coup, le gouvernement a tout simplement décidé, unilatéralement, de procéder à l'authentification de tous les diplômes d'origine russe et en vertu desquels des professeurs détiennent des chaires, aujourd'hui, dans les universités tchèques. L'accord des équivalences de diplômes, liant les deux pays, date de 1972. Il restera valable jusqu'à la fin de l'année, suite à quoi, il serait très facile de perdre le droit à l'équivalence pour un diplôme d'origine russe. Auparavant, il suffisait d'avoir l'attestation et c'était réglé. Les ministères de l'Enseignement et des Affaires étrangère tchèques, qui ont décidé de dénoncer l'accord de 1972, il y a deux semaines, posent la nécessité de vérifier l'authenticité des diplômes, auprès des institutions qui les ont délivrés.

Auteur: Omar Mounir
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