Des familles roms privées de logement
Il y a quelques années déjà, la ville d'Usti nad Labem s'était distinguée et fait connaître hors des frontières du pays avec la construction d'un mur séparant Roms et « Tchèques blancs ». Ce week-end, dans le nord-est de la République tchèque, ce sont environ quatre cents habitants de la petite ville de Rokytnice qui ont fait barrière à l'arrivée de familles roms expulsées de leur ville.
Le maire de ce qui devait être la ville d'accueil entendait porter plainte contre son homogue de Kostelec, Ivana Cervinkova, arguant du fait que le centre d'hébergement suggéré était inhabitable en l'état. Ecoutons la réaction de celle-ci à propos de cette solution d'abord envisagée :
« Nous ne voulons pas insister absolument sur cette solution. D'ailleurs, depuis le début, nous ne le faisons pas, car nous n'avons aucune obligations envers ces habitants. »Le maire de Kostelec s'est donc dégagé de toute responsabilité envers les familles roms, et ce quand bien même une bonne partie d'entre elles, sans domicile, ont passé la nuit de dimanche à lundi dans des voitures.
Lundi cependant, l'esquisse d'une issue semble avoir été trouvée : le propriétaire d'un centre d'hébergement de la ville de Trutnov, où vivent déjà des familles roms, serait prêt à accueillir certaines familles expulsées.