Deux militants anti-radar ont entamé une grève de la faim
Deux des leaders du mouvement humaniste tchèque ont entamé mardi une grève de la fin contre l’installation du radar américain en Bohême. Jan Tamáš, également à la tête de l’Initiative Non aux bases, et Jan Bednář se sont installés dans un local du centre de Prague. Jan Tamáš a expliqué pourquoi cette grève de la faim au micro de Radio Prague :
« Trois objectifs pourraient nous faire cesser cette grève de la faim s’ils sont atteints. Le premier serait l’interruption des négociations avec les Américains, le deuxième qu’un référendum national soit organisé sur la question, et le troisième qu’un vrai débat démocratique ait lieu, parce que depuis deux ans hélas, il n’y a pas eu de réelle discussion ouverte lors de laquelle les adversaires du radar pourraient s’entretenir avec les responsables politiques, par exemple avec le Premier ministre, le ministre des Affaires étrangères ou la ministre de la Défense. »
Pendant ce temps-là, des membres de Greenpeace occupent toujours la parcelle de la zone militaire de Brdy où pourrait être installé le radar. Et pour Jan Tamáš, la multiplication de ce genre d’actions ne peut être qu’une bonne chose:
« Je pense personnellement que plus le nombre d’activités sera élevé, mieux ce sera. Que Greenpeace ait décidé d’occuper le terrain militaire, c’est une excellente idée. Une grève de la faim aussi, c’est bien. Plus il y aura ce genre d’initiatives, mieux ce sera. Et nous savons déjà que nous sommes soutenus par des gens pas seulement ici mais aussi à l’étranger. Il y a des actions pour nous soutenir dans plusieurs villes d’Europe. »