En légère hausse, le chômage reste à un niveau historiquement faible

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Le taux de chômage en République tchèque était de 3,9 % à la fin du mois de janvier, en hausse de 0,1 point par rapport au mois précédent. C’est le deuxième mois consécutif de hausse selon les chiffres publiés ce jeudi par le Bureau du travail, l’équivalent tchèque de Pôle emploi. Il n’en reste pas moins que le chômage n’a jamais été aussi faible depuis vingt ans pour un mois de janvier.

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Près de 290 000 personnes étaient ainsi sans emploi le mois dernier. Cela représente une hausse de 8 600 par rapport à décembre, mais une baisse d’environ 100 000 par rapport à janvier 2017, quand le chômage, déjà relativement faible, s’élevait à 5,3 %. La légère augmentation du niveau de chômage s’explique essentiellement par la fin d’un effet saisonnier déjà palpable en fin d’année dernière.

Cependant, il devrait repartir à la baisse dans les mois à venir. C’est ce que pense Viktor Zeisel, analyste pour la Komerční banka, interrogé par la Télévision tchèque. « Le nombre de chômeurs a connu une faible croissance en ce début d’année et a atteint son niveau le plus haut depuis le mois d’août. Dans les mois à venir, le niveau de chômage devrait repartir à la baisse avec le début des travaux saisonniers. D’ailleurs, au moins de janvier, il y a tout de même quatre districts où le chômage a baissé », explique-t-il.

Il existe en effet des disparités géographiques avec un taux de chômage au plus faible à Prague (2,3 %), en Bohême de l’Ouest (2,7 %) ou en Bohême du Sud (3,4 %) et qui reste plus élevé dans les régions en phase de transition industrielle, comme celle d’Ústí nad Labem (5,5 %) ou la Moravie-Silésie (5,9 %).

La République tchèque pourrait en fait être handicapée par le manque de main d’œuvre. En janvier, le Bureau du travail recensait 231 000 postes vacants, soit un record historique pour le pays depuis sa naissance en 1993.