Enquête sur des affaires de morts suspectes
Ça aurait pu être un sujet d'un thriller : en août dernier, deux Tchèques, les époux Stodola, âgés de 37 et de 33 ans, ont été accusés de huit meurtres avec effraction. Ils ont extorqué à leurs victimes âgées plus de 300 000 couronnes tchèques (soit 10 000 euros).
Ça aurait pu être un sujet d'un thriller : en août dernier, deux Tchèques, les époux Stodola, âgés de 37 et de 33 ans, ont été accusés de huit meurtres avec effraction. Ils ont extorqué à leurs victimes âgées plus de 300 000 couronnes tchèques (soit 10 000 euros). Or, la police de la Bohême de l'est avait classé les affaires en question comme suicides ou accidents. Les deux assassins ont réussi à effacer toutes leurs traces et à faire croire à la police et même aux médecins et aux experts près les tribunaux en des scénarios inventés. Ce fut, un choc pour Jiri Kolar, Président de la police. Il a qualifié le travail de ses subordonnés de non professionnel et s'apprête à procéder à des licenciements et à porter plainte contre certains enquêteurs. Ce n'est pas tout : la faute fatale des hommes de loi donnera lieu à la réouverture de plusieurs centaines de dossiers concernant des morts suspectes et des suicides non examinés par la police. Les époux Stodola, eux, risquent jusqu'à 25 ans de prison ferme, voire la peine à perpétuité.