Eurobasket (F) : à Prague, la France échoue de nouveau en finale, l’Espagne sacrée
Le championnat d’Europe de basket féminin en République tchèque appartient désormais au passé. Le tournoi s’est achevé, dimanche soir à Prague, par le sacre de l’Espagne aux dépens de l’équipe de France (71-55). Après 2013 et 2015, les Bleues ont ainsi échoué pour la troisième fois consécutive en finale. Dur, dur…
« Quand tu commences une finale, tu as forcément envie de la gagner. Et quand tu finis une compétition par une défaite, c’est toujours dur. C’est la seule défaite du tournoi et c’est dans le match le plus important… C’est un nouveau titre qui nous échappe. Donc là, tout de suite à chaud, ce n’est certainement pas le moment le plus fun de la compétition. »
Déjà dominée en finale en 2013 par cette même Espagne, puis par la Serbie en 2015, l’équipe de France a donc une nouvelle fois échoué à Prague dans sa quête du titre continental, qui aurait été son premier depuis 2009. Céline Dumerc, qui disputait pour l’occasion son dernier match sous le maillot tricolore, a toutefois admis sans sourciller que les Espagnoles avaient été tout simplement trop fortes dimanche pour elle et ses partenaires :« Carrément ! On n’a pas existées. Cela a été dur à tous les postes et dans tous les secteurs de jeu. Pas une de nous n’a su s’exprimer et donner l’élan pour passer cet ogre espagnol. Il n’y a pas grand-chose à dire ce soir. Même si on avait joué 200 minutes contre cette équipe espagnole, on n’aurait pas réussi à revenir. Elles étaient tellement présentes, tellement intenses et tellement partout que nous avons été vraiment dépassées par leur grande qualité et leur grand match. »
Derrière l’Espagne, qui a décroché son troisième titre de championne d’Europe, et la France, qui se contente donc de la médaille d’argent sans trop de regrets compte tenu de la physionomie de la finale, la Belgique a terminé sur le podium d’une compétition internationale pour la première fois de son histoire. Dans le match pour la troisième place, les Belges ont battu la Grèce (78-45), le tout dans une O2 Arena qui a souvent sonné creux durant les play-offs en raison de l’absence du pays hôte… Un vrai hic pour ce championnat, comme le reconnaît son directeur exécutif Michal Konečný :« Nous espérions bien évidement accueillir plus de monde, notamment à partir des quarts de finale à l’O2 Arena. C’est donc une complication. C’est un peu décevant dans la mesure où nous avions mis en place une politique tarifaire raisonnable justement pour attirer le plus de public possible. C’est sûr que ce ne sont pas les recettes de billetterie qui vont nous permettre de rentrer dans nos clous financièrement et de sauver le budget. C’est la réalité, mais c’est regrettable. »