Fin de la Dixième conférence internationale anti-corruption
Cérémonie de clôture de la Dixième conférence internationale anti-corruption, au Palais des Congrès à Prague. Une conférence organisée par Transparency International. Notre collègue Omar Mounir en revient.
La conférence a exprimé sa solidarité avec le peuple américain suite aux ignobles actes de terrorisme.
Autrement, la cérémonie de clôture a été rehaussée par la présence inopinée du président mexicain, Vincente Fox. Tout un symbole...
Quant aux recommandations, le temps dont nous disposons ne nous permet de les exposer ne serait-ce que sommairement. Il y a lieu cependant de retenir un certain nombre d'idées et de suggestions maîtresses :
Le corollaire réitéré plusieurs fois entre corruption et terrorisme, le renforcement des mécanismes de coopération internationale judiciaire, le renforcement de Transparency International, la nécessité que l'OCDE mette des mécanisme d'assainissement des investissements étrangers, un appel aux pays développés de cesser des situation de nature à assurer l'impunité et à empêcher l'examen de certaines affaires ayant trait aux investissements dans les pays en développement, la rigueur de la transparence dans les secteurs privés et publics, la liberté de presse, l'indépendance de la justice. On a souligné aussi le caractère global de la lutte dans tous les domaines et par tout le monde, la mise en place d'un système de suivi rigoureux de l'application des conventions internationales.
La délégation péruvienne a marqué un bon point, puisque la conférence demande au Japon d'extrader le président Fujimori. Enfin une grande transparence dans les structures internationales.
Et tout cela n'est pas une simple rhétorique, mais chaque idée est sous-tendue par toutes une série d'aménagements, nous reviendrons sur cette conférence dans le programme Economie-commerce.
