Gender Studies Prague devant la porte de l'Union européenne

Photo: Commission Européenne

L'organisation Gender Studies existe à Prague depuis 1991. Sa mission est de rassembler et diffuser les informations sur les droits des femmes en République tchèque et dans le monde.

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Ses activités sont multiples : le siège de l'organisation abrite une bibliothèque et un centre de recherche, avec une documentation en tchèque, en anglais et en allemand. Chaque mardi, Gender Studies propose au public intéressé des débats-conférences, axés sur la parité des hommes et des femmes sur le marché du travail, la violence conjugale ou la présence des femmes sur la scène politique. Ce dernier thème est de forte actualité dans le pays. Parmi les candidats aux élections au Parlement européen, les hommes sont largement majoritaires, constate Alena Kralikova de Gender Studies de Prague dans son récent article, paru sur les pages web de l'organisation. Qu'attend Alena Kralikova de l'intégration de la République tchèque dans l'UE ?

"Je pense que la situation des femmes va s'améliorer progressivement. En effet, il reste beaucoup à faire notamment dans le domaine de la participation des femmes à la vie politique tchèque et européenne. Il faut que nous travaillions intensément là-dessus, pour que les femmes puissent bientôt participer activement aux décisions politiques en République tchèque."

L'entrée du pays dans l'UE, changera-t-elle quelque chose dans votre travail quotidien au sein de Gender Studies ?

"Désormais, ce sera un peu plus difficile pour Gender Studies au niveau financier. Nous avons peur que les subvention de l'Union européenne soient difficiles à obtenir."

Auteur: Magdalena Segertová
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